Il paraît tellement niais, gardant sa bouche ouverte quand on lui parle, que ses copains l’appellent «Boccaperta» ! Il n’est bon qu’à nettoyer les écuries, ce petit Joseph qui était né dans un coin d’étable des Pouilles.
Il veut devenir religieux, mais franciscains et capucins le renvoient. Finalement, une communauté religieuse le reçoit.
Il devient même prêtre parce que l’évêque, interrogeant les plus brillants, pensa que le reste des candidats au sacerdoce étaient aussi instruits que les premiers interrogés ! Joseph est donc admis sans avoir même été entendu !
Il est, depuis, le patron des candidats aux examens. Prêtre, il met deux heures à célébrer la messe. C’est que les lois de la gravitation ne tiennent pas pour lui. Il s’envole dans les airs et va baiser les pieds de Jésus ou de Marie sur les tableaux qui dominent l’autel.
Il devient ainsi le patron des aviateurs et des cosmonautes. C’est aussi aujourd’hui la fête de sainte Ariane.
Pensée de Joseph de Cupertino :
«Je suis content partout, car je trouve Dieu partout.»
Saint du jour, éphéméride, religion, 17 septembre, Saint Renaud
Courte prière à Joseph de Cupertino :
«Ô Saint Joseph de Cupertino, accordez-moi l’assurance dans mes réponses à l’examen, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité.»
Ephéméride du 18 septembre :
En 1794, la Convention vote la séparation de l’Eglise et de l’Etat : «La République ne paie ni ne salarie aucun culte.» Certes, depuis la Constitution civile du clergé de 1790, la confiscation des biens ecclésiastiques et les persécutions, l’Eglise n’avait plus grands droits, mais l’Etat continuait de salarier le clergé jureur et les ministres du culte de la Raison et de l’Être suprême, qui demandaient aussi une rémunération.
Ces derniers cultes sont donc supprimés et le 21 janvier suivant, c’est la séparation définitive.