Renaud meurt en ermite le 17 septembre 1103 ou 1104. Originaire de Picardie, il devient chanoine régulier à Saint-Jean-des-Vignes, à Soissons. Il se sent attiré par la vie érémitique.
Il se rend auprès de Robert d’Arbrissel qui vit seul dans une forêt en Anjou. Beaucoup d’ermites se regroupent auprès de lui. Yves de Chartres, célèbre ancien prieur de Saint-Quentin de Beauvais, devenu évêque de Chartres, intervient pour clarifier cette situation et envoie à Renaud une longue missive lui rappelant les bienfaits de la vie cénobitique.
Renaud lui répond que l’expérience de la vie solitaire lui était préférable. Quelques années plus tard, Robert d’Arbrissel quitte cette solitude. Il fondera l’abbaye de Fontevraud. Renaud, au départ du maître, s’éloigne à son tour de Craon et se retire dans la forêt de Mélinais, dans la Sarthe, où il construit un oratoire, rassemble quelques disciples et y meurt.
Pensée spirituelle :
«La solitude est un bien à qui possède une belle âme.» (Honoré de Balzac)
Courte prière :
«Seigneur, apprends-moi à imposer à mon âme le calme et le silence.» (D’après le psaume 131)
Ephéméride du 17 septembre :
En 335, en présence de l’empereur Constantin et de nombreux évêques réunis à Tyr, l’évêque de Jérusalem, Macaire – qui en a dirigé la construction – consacre la basilique du Saint-Sépulcre, abritant le Calvaire et le tombeau de Jésus.
D’aucuns situent cette dédicace le 13 septembre, veille de la fête de la Sainte-Croix, tandis que la liturgie actuelle célèbre la fête de la dédicace de ce lieu saint le 15 juillet.
Elle se réfère à la nouvelle consécration qui eut lieu après les croisades et la reconstruction de la basilique, en 1149. Aujourd’hui, six confessions chrétiennes (catholiques romains, Grecs orthodoxes, Arméniens, coptes orthodoxes, Ethiopiens orthodoxes et Syriaques orthodoxes) se partagent le sanctuaire, dont les clefs sont confiées aux musulmans pour éviter les rixes.