En meeting à Lyon, devant 8.000 personnes selon les organisateurs, le candidat «En Marche» a lancé cet «appel solennel à tous les chercheurs, à tous les universitaires, à toutes les entreprises qui, aux Etats-Unis, se battent contre l'obscurantisme».
Emmanuel Macron cible tout particulièrement Donald Trump, lequel a récemment menacé de couper les vivres à l'université de Berkeley. «Que toutes celles et tous ceux qui font aujourd'hui l'innovation, l'excellence aux Etats-Unis nous entendent et nous voient. Vous avez aujourd'hui, et vous l'aurez à partir du mois de mai prochain, une terre patrie, ce sera la France», a promis le candidat à la présidentielle.
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Sans jamais formellement nommer Donald Trump, ce sont aussi ses positions sur le climat et le réchauffement climatique que l'ancien ministre de l'Economie vise. Le quotidien britannique The Guardian souligne également qu'Emmanuel Macron a fait une comparaison entre le mur que souhaite Donald Trump entre les Etats-Unis et le Mexique, et la ligne Maginot, assurant à ses militants : «Il n'y aura pas de murs dans mon programme».
Macron tacle aussi Benoît Hamon
Samedi, si Emmanuel Macron n'a pas dévoilé de grandes nouveautés sur son programme, il a tout de même lancé quelques piques, notamment à Benoît Hamon. Tout d'abord au sujet du revenu universel d'existence, qu'il a assimilé au RSA actuel : «Et si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps», a lancé le candidat «En Marche». «Liberté, égalité, fraternité, ce ne sont pas des mots usés, ce sont des combats contemporains, ce sont nos combats pour la France, nos combats pour l'Europe», a-t-il continué, souhaitant «redonner sens et vitalité» à ces «mots de notre engagement».
Enfin, Emmanuel Macron a évoqué la laïcité défendue par les radicaux «de gauche et de droite», l'«attachement européen indéfectible» des centristes ou la «volonté de rassemblement» dans «les gènes des gaullistes». Le tout en citant le général De Gaulle, Jacques Chirac ou encore Philippe Séguin, qui fut le mentor de François Fillon, et en assurant que lors de «moment historique», il faut dépasser le clivage gauche-droite.