En marge de la COP29 et à l’aube du G20, Emmanuel Macron se réunira ce week-end avec Javier Milei à Buenos Aires (Argentine) pour «poursuivre un dialogue exigeant» notamment sur le climat, a annoncé l’Elysée.
Un déplacement en Amérique du Sud pour «les grands enjeux mondiaux». Emmanuel Macron est attendu à Buenos Aires, en Argentine ce samedi 16 et dimanche 17 novembre. Le président français ira à la rencontre du président ultralibéral Javier Milei pour «poursuivre un dialogue exigeant» notamment sur le climat, a annoncé l’Elysée.
Cet échange intervient avant la participation d’Emmanuel Macron au sommet du G20, les 18 et 19 novembre à Rio de Janeiro et en marge de la COP29 qui se déroule à Bakou, en Azerbaïdjan jusqu’au 22 novembre prochain.
Selon les autorités, cette visite en Argentine, «s'inscrira dans la continuité des précédents échanges avec le président Milei et aura pour objectifs de poursuivre un dialogue exigeant sur les grands enjeux mondiaux, notamment le climat, à la veille du sommet du G20, et d'approfondir les coopérations dans les secteurs stratégiques avec un partenaire historique».
Une grande tournée
Selon une source proche du dossier, l'Argentine souhaite acquérir trois sous-marins français Scorpène. La signature d'une lettre d'intention avec la France se heurte à des difficultés de financement de la part des Argentins, a ajouté cette source.
Dans le cadre de cette tournée en Amérique latine, Emmanuel Macron «effectuera ensuite une visite au Chili les 20 et 21 novembre 2024, avec des étapes à Santiago et à Valparaiso».
«Ce déplacement sur le continent américain fait suite à la visite d'Etat de mars dernier au Brésil et marquera une nouvelle étape dans la relance de notre partenariat avec cette région», a expliqué la présidence.
Au Chili, avec le président Gabriel Boric, à la tête d'une coalition de gauche, Emmanuel Macron va travailler au développement de «la relation dans l’ensemble des domaines, avec une attention particulière accordée à la transition énergétique, l'intelligence artificielle et les échanges culturels et universitaires», selon l'Elysée. «Les deux présidents partageant une même vision de l'importance du multilatéralisme, notamment en matière de protection des océans et de la biodiversité, les échanges porteront sur des initiatives communes.»