Une semaine après s’être déclaré candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron présentera ce jeudi sa vision de la France dans un livre-programme. Son titre : «Révolution».
Publié chez XO éditions, l’ex-ministre de l’Economie de François Hollande se défend d’abord dans cet ouvrage de toute «trahison» vis-à-vis du chef de l’Etat. Pour lui, le procès qui lui est fait est «révélateur de la crise morale de la politique contemporaine», où «l’idée du bien public doit s’effacer devant celle du service rendu».
A lire aussi : Christine and the Queens, JR, Macron... les Français les plus influents selon Vanity Fair France
Passé cette clarification, il esquisse des pistes de réformes sur des projets portant sur l’économie, l’éducation, ou encore la fiscalité. On apprend, par exemple, «que le mécanisme d’assurance chômage […] ne serait plus financé par les cotisations sociales mais par l’impôt».
Concernant la sécurité, un sujet sur lequel il s’est peu exprimé, Emmanuel Macron souhaite recruter 10.000 fonctionnaires supplémentaires de police et de gendarmerie. Il plaide également «pour une dépénalisation de la détention en petite quantité de cannabis afin de désengorger les tribunaux».
L'international passe par l'Europe
La voix d'Emmanuel Macron n'a pas non plus beaucoup porté sur les thématiques internationales et notamment sur l'Europe. Sur cette question, il consacre cette fois tout un chapitre de son livre intitulé «Refonder l'Europe». Il plaide pour un budget européen, afin de financer les investissements communs, et la désignation d'un ministre des Finances de la zone euro.
Mon livre « Révolution » sort demain en librairie. J'en ai parlé dans une interview au @LePoint disponible ici : https://t.co/cefhFf8nA3 pic.twitter.com/r0kFg29WGQ
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 23 novembre 2016
Concernant les questions internationales, Emmanuel Macron estime que la France, est aujourd'hui engagée sur trop de terrains de guerre. Il est favorable à ce que toutes les interventions militaires se fassent strictement dans le cadre de résolutions de l'ONU, tout en précisant quelles relations il souhaite avec certains pays comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, on encore Israël.