Les projets d'Emmanuel Macron, à la suite de sa démission de Bercy, semblent se dessiner à l'approche de la présidentielle. Mais avant d'envisager une candidature, l'ancien ministre a du pain sur la planche.
Rechercher de nouveaux financements
Après le lancement d'«En Marche !», en mai dernier, Emmanuel Macron avait lancé un appel aux dons. En deux mois seulement, son mouvement a reçu près de 400.000 euros, versés par environ 1.000 donateurs. Ces fonds seraient toutefois réduits aujourd'hui, puisqu'ils ont servi en partie à financer les opérations de porte-à-porte.
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L'ex-ministre devra trouver des sources de financements supplémentaires, car les campagnes présidentielles coûtent plusieurs millions d'euros aux candidats. A titre d'exemple, François Hollande a dépensé 21,8 millions d'euros en 2012. «En Marche !» va aussi s'agrandir, en troquant son ancien local du XIVème arrondissement de Paris contre un nouveau QG de 300 m2 installé à Montparnasse.
S'assurer du soutien d'élus
Le principal souci d'Emmanuel Macron réside dans le fait qu'il n'a jamais été élu. Tour à tour banquier d'affaires, conseiller et ministre, il n'a, contrairement à ses opposants, jamais exercé de mandat politique. Conséquence : il lui manque un réseau important d'élus sur tout le territoire, qui pourraient appuyer sa démarche.
Etablir un programme
Les «marcheurs» ont effectué jusqu'à la fin du mois de juillet des opérations de porte-à-porte, afin d'établir un «diagnostic» du pays, à l'aide de formulaires. Actuellement, les résultats sont épluchés et analysés par la start-up spécialisée en stratégie électorale Liegey-Muller-Pons. Ils serviront de base pour élaborer un programme qui devrait être dévoilé à la fin du mois de septembre.