Ségolène Royal n’a pas digéré le camouflet d’Olivier Falorni lors des dernières législatives. L’ex-candidate à la présidentielle de 2007 a du coup décidé de ne pas se rendre à l’université d’été du PS.
Un boycott, quel boycott ? Depuis sa défaite au second tour des législatives face à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident, Ségolène Royal ne veut plus remettre les pieds à la Rochelle. Du moins pour l’instant, le temps de digérer la plus grosse déception de sa carrière politique.
Aux journalistes, elle explique par SMS qu’elle veut simplement "donner du temps au temps". Il n'y aurait donc pas eu de traumatisme. Du côté de ses proches, on avoue sans détour que pour elle, "la Rochelle a été ultra violent". "C’est comme une fracture, elle a besoin de se reconstruire", affirme un proche.
La Rochelle ne verra ni Royal, ni Falorni
Ironie du sort, Olivier Falorni, l’homme sans qui rien de tout ça ne serait arrivé, ne sera pas non plus à La Rochelle. Mais pour une autre raison. Exclu du Parti Socialiste pour avoir osé mené campagne contre Ségolène Royal, il ne peut prendre part à la grande fête estivale des socialistes de France.
Ce qui ne l’empêche pas pour autant d’avoir un petit avis sur l’absence de son ex-adversaire à La Rochelle. "Ça me surprend car lorsqu'on est socialiste, on participe aux grands moments de la vie du PS. Finalement, la vie est mal faite. Madame Royal est invitée, elle ne vient pas. Moi j'y serai bien allé, mais je ne pourrais pas participer aux travaux. Dont acte. Moi en tout cas, j'y serai parce j'habite à La Rochelle et j'en suis le député", a affirmé Olivier Falorni sur Europe 1.