LE POINT A 16H00 - Carton plein pour Nicolas Sarkozy à Villepinte, où il s'est exprimé pendant une heure devant une foule galvanisée de 50.000 sympathisants et militants, voire même de 80.000 à en croire sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet.
Le président-candidat s'est présenté comme un chef d'Etat ayant tiré les leçons de son actuel mandat. Il a cité les notions d'humilité et de responsabilité pour appuyer sa démonstration de campagne: il est le seul candidat aussi expérimenté pour pouvoir guider la France en cette période de crise qui dépasse les seules frontières de l'Hexagone. Se voulant un président protecteur, il a développé les thèmes essentiels chers à la droite et appelé une nouvelle fois à la mobilisation: "Aidez-moi, nous avons deux mois". FIN DU DIRECT
15H45 - Appel à la mobilisation - "Bravo et merci à tous d'être venus aussi nombreux à Villepinte soutenir Nicolas Sarkozy!", tweete le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé après la fin du meeting. "La France forte a besoin de vous! Mobilisez-vous!", ajoute ce poids lourd UMP aux militants, en référence au slogan de la campagne Sarkozy.
15H16 - Offensif - Christian Estrosi a trouvé NicolasSarkozy "offensif, heureux d'être en campagne avec des idées justes et courageuses. L'espérance a changé de camp!", s'enthousiasme le maire UMP de Nice, sur Twitter.
15H11 - Absolument magnifique - Interrogé à chaud dans la salle, Jean-François Copé s'exclame: "c'est le discours qu'on attendait", il est "absolument magnifique". "Je pense que les deux mois qui nous séparent de la présidentielle vont être absolument déterminants.
15H07 - Sarcasme - Commentaire de Renaud Dely à l'issue du discours: "J'imagine que c'est bien sûr pensé, voulu, réfléchi, mais l'absence quasi-totale de propositions est tout de même assez surprenante...", tweete le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur.
15H02 - NICOLAS SARKOZY TERMINE SON DISCOURS SUR UN CRESCENDO AFFECTIF. IL LUI RESTE DESORMAIS "DEUX MOIS POUR TRIOMPHER". "Aidez-moi, nous avons deux mois!" s'écrie-t-il, juste avant que la Marseillaise ne soit entonnée. Nicolas Sarkozy quitte son pupitre pour chanter, debout et seul sur la scène circulaire. S'en suit la traversée de rigueur de la foule, après une première halte avec son cercle rapproché.
14H57 - Carla et Edouard - Dans les premiers rangs, les visages sont concentrés pendant ce long développement sur l'économie. On aperçoit Carla Bruni-Sarkozy assise à côté d'Edouard Balladur, son ancien mentor.
14H56 - Les banlieues et la gauche - Dans le flot du discours, une attaque contre la gauche, qu'il accuse d'avoir "abandonné" les banlieues.
14H54 - Du côté de la victime - "Je veux que la victime puisse donner son avis sur la sanction et la décision de libération", assène le président-candidat qui entend défendre un système judiciaire plus proche et à l'écoute des victimes de la délinquance et de la criminalité.
14H53 - Défense de la sidérurgie et du nucléaire - Dans une même séquence de discours, Nicolas Sarkozy affiche tour à tour sa défense de la sidérurgie française, très affectée ces derniers mois par des plans sociaux, et du nucléaire national. "La sidérurgie n'est pas un secteur du passé", clame-t-il, avant d'ajouter: "je défendrai avec la même force l'industrie nucléaire".
14H48 - L'ombre de De Gaulle - "Si le général de Gaulle n'avait fait ce qu'il a fait et dit ce qu'il a dit, l'Europe ne serait pas ce qu'elle est", estime le candidat de l'UMP qui s'inscrit, pour la première fois dans son discours, dans le chemin tracé par l'ancien président, personnage clé de la droite française.
14H43 - Chocolat - "Viens de faire fondre 5 carrés de chocolat pour affronter la deuxième demi-heure de Villepinte....", tweete Cécile Duflot, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts.
14H40 - La souffrance - Nicolas Sarkozy évoque une nouvelle fois la "souffrance" des individus face à la crise économique. Après avoir évoqué un peu plus tôt le fait d'avoir compris qu'au yeux des Français, "il n'y a pas que l'argent qui compte", il martèle à présent, au titre du besoin d'une Europe réformant son libre-échange, qu'"il y a des hommes qui souffrent, il n'y a pas que le commerce".
14H33 - L'Europe - "L'Europe doit reprendre son destin en mains sinon elle risque la dislocation", assène-t-il. Le président évoque la crise économique et le besoin d'une Europe solidaire et unie. "Il est temps de tirer la leçon de toutes ces crises. L'Europe ne doit plus être une menace mais une protection". Il affirme aussi que "l'Europe ne peut pas être la seule région du monde à si mal défendre ses frontières, ses intérêts et ses citoyens". Il prône à ce titre une révision des accords de Shengen.
-- "Les accords de Shengen doivent être révisés" --
14H30 - Immobilisme - "La grande leçon que je tire de ces cinq années, c'est que l'immobilisme est interdit", martèle-t-il, avant d'enchaîner sur l'Europe
14H28 - J'ai tout donné à la France - "Je me suis engagé, je vous demande de me croire, comme jamais je m'étais engagé avant dans ma vie". Applaudissement à tout rompre. "Nicolas! Nicolas !". "J'ai tiré les leçons des réussites et des échecs. Et je n'ai rien perdu de ma foi, je n'ai rien perdu de mon envie de faire bouger les choses, je n'ai rien perdu de ma confiance dans le génie de la France".
14H22 - Discours dense - Nicolas Sarkozy énumère tour à tour les différents thèmes et axes de campagne qu'il a pu aborder dans les médias depuis son entrée officielle en campagne pour sa réélection à l'Elysée: recours plus fréquent au référendum, réforme de la fonction publique, ou encore lutte contre le communautarisme. Le discours est dense, entrecoupé de mots forts sur la lutte contre l'"injustice", l'importance des "principes" et de la "vérité".
14H20- Le stagiaire de l'Elysée - "J'ai compris: en 2007, les Français ont offert un stage d'observation de cinq ans à Nicolas Sarkozy ", ironise sur Twitter le blogueur et conseiller municipal de Puteaux (près de Paris) Christophe Grebert, en référence à l'expression "J'ai compris" répétée sans cesse par le président-candidat dans son discours.
14H18 - Oui au mérite et à l'effort - "Les Français exigent la récompense du mérite, la récompense de l'effort ", lance Nicolas Sarkozy.
14H15 - Introspection - "Je, je, je ... Nicolas Sarkozy continue son introspection en public en place et lieu d'une vision de l'avenir et de réponses pour le présent", tweete la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann. Son président de groupe est sur la même longueur d'onde: "Pour changer Sarko ne parle que de lui !", écrit François Rebsamen.
14H14 - J'ai compris, j'ai appris - Voici les deux verbes qui rythment le discours Sarkozy.
-- J'ai compris --
14H10 - Affectif - "La campagne de NicolasSarkozy entre dans sa phase affective: qui assemble le peuple, l'émeut de son seul rassemblement", tweete l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
14H05 - Humilité - Il n'a pas seulement "compris", il a aussi "appris": "l'humilité", dit-il. Nicolas Sarkozy explique que l'hypocrisie et la lâcheté lui sont interdites, et il est coupé par la foule galvanisée, qui scande à répétition "on va gagner".
14H03 - Le poids de la fonction - "J'ai compris devant les cercueils de soldats français que la responsabilité du président de la République ne ressemble à aucune autre. Il m'est même arrivé de penser que cette responsabilité était inhumaine", raconte le président-candidat.
14H02 - Comptable - Il dit avoir compris, au cours de son mandat, que Président de la République, c'est un métier de "comptable": il rend des comptes aux Français.
14H00 - Je me souviens - Nicolas arrive au centre d'une scène circulaire et prononce ses premiers mots: "Je me souviens de ce mois de mai où les Français m'ont choisi président de la République. C'était il y a 5 ans, c'était hier".
13H56 - UNE MUSIQUE THEATRALE EST JOUEE A PLEIN VOLUME ET PRECEDE L'ENTREE DE NICOLAS SARKOZY DANS LA SALLE. Souriant, il prend sont temps pour arriver jusqu'à la tribune. Il traverse une foule compacte et qui pousse des cris de joie à son passage. Visiblement touché, il serre des mains en série à des jeunes UMP, tandis qu'on peut lire sur ses lèvres plusieurs "merci".
13H52 - Lapsus - "Guaino vient de confondre Photoshop et Photowatt. C'est immense!", s'amuse le blogueur Guy Birenbaum après le discours d'Henri Guaino.
13H49 - Impatience - La foule est chauffée à blanc alors que Nicolas Sarkozy se fait attendre. Henri Guaino, la plume derrière les discours du président, est à la tribune. Il est le dernier à prendre la parole avant l'intervention de son champion.
13H40 - Acteurs supporteurs - Au titre des stars engagées, Emmanuelle Seigner, Jean d'Ormesson, et Enrico Macias font partie de la foule à Villepinte.
13H35 - "Non Nicolas, tu n'es pas tout seul!"- C'est ce qu'a assuré à la tribune François Fillon, devant une salle qui l'a applaudi à tout rompre. Son grand rival François Hollande est un "champion du dénigrement".
13H24 - L'après-Sarkozy - "Et pourtant, tous ceux qui parlent à Villepinte sauf un sont déjà dans l'après-Sarkozy", poursuit le député Christian Paul, président du laboratoire des idées du Parti socialiste
-- Bernadette Chirac, Gérard Depardieu au micro --
13H18 - Depardieu dans la salle - L'acteur Gérard Depardieu fait partie des stars venues à Villepinte afficher leur soutien à Nicolas Sarkozy. "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy, avec Carla Bruni, est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé sous les applaudissements en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête". Sur Twitter, le député PS Christian Paul ironise: "Depardieu dans une superprod nommée +Le Naufrage+. J'ai aimé Les Valseuses, Le dernier métro, Germinal. Quelle épreuve!"
13H14 - "Indécent" - Le candidat centriste François Bayrou juge que le meeting géant de Villepinte est "indécent", car il s'agit de "l'argent des Français", a-t-il déclaré sur Radio J.
13H08 - Bernadette au micro - L'épouse de l'ancien chef de l'Etat Jacques Chirac, Bernadette Chirac, est à la tribune. Lunettes fumées, cheveux dégagés vers l'arrière, elle évoque "devant tant d'incertitudes", l'importance de "l'expérience, le dynamisme et la ténacité de Nicolas Sarkozy". Dans cette bataille, "je me place résolument à ses côtés".
13H03 - Remobiliser la droite - Pour Nicolas Sarkozy, il faut tout autant convaincre du côté des intentions de vote que du côté des troupes de droite. Mais avant même de débuter, la démonstration de force de Villepinte a souffert d'un premier couac, avec l'annonce hier de l'absence de Jean-Louis Borloo, le chef du Parti radical. C'est aussi la défection surprise de Rama Yade, mais aussi l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, qui a sèchement démenti à l'AFP toute intention de rallier Sarkozy.
13H00 - Fillon à la tribune - L'intervention du Premier ministre, au titre des ténors du clan Sarkozy venus chauffer la salle, suscite les réactions sur Twitter: "Fillon excellent ! Ça promet pour 2017", s'enthousiasme le député de la Mayenne Yannick Favennec, tandis que la journaliste Audrey Pulvar, compagne d'Arnaud Montebourg, évoque un discours "à mi-chemin entre De Gaulle et Malraux. Fort."
12H58 - "Ca va être très dur! " - "Il y a cinq ans, il y avait une vague Sarkozy, c'était magique", confie à l'AFP Cécile Brun, sympathisante parisienne de 37 ans ayant fait le déplacement. "Cette fois-ci, ce n'est pas mission impossible mais je connais mon histoire de France, ça va être très dur ! Il faut être honnête, la dynamique est en face... Hollande est malin, il ne fait pas de faute".
12H50 - La "France forte" - Nicolas Sarkozy devrait aujourd'hui revenir sur les multiples propositions et annonces qu'il a égrenées depuis le début de sa campagne et tenter de les rendre plus palpables pour les Français. Au-delà de son programme, il veut aussi convaincre qu'il est le seul homme "fort" de cette campagne à pouvoir conduire le destin d'une "France forte", son slogan électoral.
12H40 - Compte à rebours - A une heure environ de l'heure prévue du discours de Nicolas Sarkozy, l'ambiance bat son plein dans le parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis: militants et cadres de l'UMP sont venus soutenir leur champion, ils seront au moins 50.000 aujourd'hui, voire 80.000 selon Jean-Pierre Raffarin. Une masse compacte de drapeaux tricolores s'agite de toutes parts, des messages de mobilisation résonnent depuis les hauts-parleurs. Une ferveur destinée à contredire les sondages et les inquiétudes sur les chances de victoire du président.
EN DIRECT - Le président-candidat Nicolas Sarkozy a tenu un nouveau grand meeting électoral aujourd'hui à Villepinte où il a tenté, à 42 jours du premier tour de la présidentielle, de donner un coup de fouet à sa campagne autour de l'idée d'un président fort et expérimenté.