Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé la proposition de loi émanant de La France insoumise visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme du code pénal.
Un échange particulièrement tendu. Ce mardi, Bruno Retailleau a vivement fustigé la proposition de loi de La France insoumise, déposée le 19 novembre dernier, visant à abolir le délit d’apologie du terrorisme du code pénal.
«Je pense à toutes les victimes, à leurs familles. C’est le mois de novembre qu’a choisi LFI pour déposer cette proposition honteuse», a lancé le ministre de l’Intérieur depuis l’Hémicycle de l’Assemblée nationale.
Le locataire de Beauvau a dénoncé un «calcul cynique, électoraliste qui trahit l’héritage républicain de la gauche française», s’adressant directement au groupe de La France insoumise. «Il y aura un avant et un après, LFI n’est pas un parti comme les autres», a-t-il ajouté.
Proposition de loi de LFI visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal : "Si cette loi était adoptée, alors ce délit serait effacé de tout notre droit", affirme @BrunoRetailleau, qui dénonce "un calcul cynique, électoraliste, clientéliste".#DirectAN #QAG pic.twitter.com/TAl4Bkz904
— LCP (@LCP) November 26, 2024
La charge de Vincent Jeanbrun
Bruno Retailleau répondait à une intervention du député de La Droite républicaine Vincent Jeanbrun. L’ancien maire de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a pointé du doigt le travail des «parlementaires complaisants avec le terrorisme», qui «veulent l'être encore».
L’élu s’est par la suite adressé à l’ensemble de ses collègue de gauche d’un ton ferme. «Honte à toute la gauche, qui ne dénonce pas ce texte», a-t-il lancé, avant d’interpeller l’ancien président François Hollande. «Comment pouvez pouvez-vous siéger avec eux», a-t-il clamé.