Diddy a déposé une troisième demande de libération sous caution, après avoir essuyé deux refus depuis son arrestation, il y a deux semaines.
Après deux refus de mise en liberté sous caution, Sean «Diddy» Combs a ce lundi 30 septembre fait appel de la décision d’un juge fédéral de le maintenir en détention en attendant son procès.
«Aujourd'hui, un avis d'appel a été déposé (...) concernant la détention de M. Combs. Il s'agit d'un avis standard adressé au tribunal et le mémoire d'appel lui-même sera déposé prochainement», a révélé une source proche du rappeur au Daily Mail.
Une défense renforcée
Pour contester la décision du juge fédéral, qui avait estimé qu'il constituait notamment un danger pour les témoins, Diddy a renforcé son équipe de défense en recrutant deux avocats de renom : Anthony Ricco et Alexandra Shapiro. Ils viennent s'ajouter à Marc Agnifilo, avocat expérimenté déjà en place et ancien procureur adjoint.
«Sean Combs est en train de constituer l'équipe de défense juridique de ses rêves, en ajoutant Anthony Ricco et Alexandra Shapiro à l'équipe de procès. Tony est l'un des meilleurs avocats plaidants du pays. Alexandra est sans conteste la meilleure avocate en appel en exercice aujourd'hui», a ajouté la source.
Cette démarche intervient après que Diddy a été arrêté dans un hôtel de Manhattan le lundi 16 septembre pour des accusations de trafic sexuel, de racket et de transport à des fins de prostitution.
Diddy retiré de la de la surveillance anti-suicide
Le rappeur avait proposé une caution de 50 millions de dollars, garantie par ses propriétés à Miami et celle de sa mère, et s'était engagé à restreindre les visites à un cercle familial et amical limité. Les seules femmes autorisées à entrer dans sa résidence auraient été des membres de sa famille ou les mères de ses enfants. De plus, il s’était engagé à ne pas entrer en contact avec les témoins du grand jury, à se soumettre à des dépistages de drogues hebdomadaires et à tenir un registre des visiteurs.
Actuellement détenu au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, connu pour ses conditions de détention difficiles et dangereuses, Diddy a été retiré de la surveillance anti-suicide près de deux semaines après son arrestation.
S'il est reconnu coupable, Diddy encourt une peine minimale de 15 ans de prison, pouvant aller jusqu'à la réclusion à perpétuité.