Les relations entre la Reine Elizabeth II et son petit-fils Harry ne sont toujours pas au beau fixe depuis son départ de la famille royale. Sa Majesté aurait d’ailleurs demandé à ses assistants de préparer une riposte juridique après les accusations de racisme dont la famille royale a fait l’objet, alors que la publication des mémoires de Harry approche.
La Reine aurait été «exaspérée» face aux «attaques répétées» dont la famille a fait l’objet ces derniers mois. Le tabloïd britannique The Sun indique que, selon une source proche de Sa Majesté, «l'équipe juridique de la famille royale s'adresse à des sociétés spécialisées dans la diffamation et la protection de la vie privée.» «Il y a des limites à ce qui peut être accepté par la Reine», a-t-elle affirmé. Harry et Meghan auraient directement été mis au courant des intentions de la famille royale de répondre aux différentes accusations par voie de justice.
En mars 2021, le couple, qui réside désormais aux États-Unis et a abandonné ses fonctions royales, a donné une interview explosive à Oprah Winfrey, dans laquelle l’actrice a avoué avoir eu des pensées suicidaires pendant son séjour à Buckingham et avoir été victime de racisme. Un membre de la famille royale se serait inquiété de la couleur de peau de Archie, le fils de Meghan et Harry. Des accusations qui ont été «prises au sérieux», selon les dires de la Reine, qui souhaitait les traiter «en privé», mais qui ont entaché la famille royale. Plusieurs membres de la famille, notamment le prince William, frère de Harry, ont démenti les accusations de racisme.
Un avertissement avant publication
Autre source d’inquiétude pour la Reine : la publication des mémoires du duc de Sussex. La maison d’édition anglo-américaine Penguin Random House a annoncé le mois dernier que l’ouvrage serait publié fin 2022, et que Harry compte y «retracer ses erreurs» et y raconter «les leçons qu’il a apprises», tout au long de sa vie de prince.
Selon The Sun, la famille royale envisage d’émettre un «avertissement légal» auprès de l’éditeur. «Si quelqu'un était nommé dans le livre et accusé directement de quelque chose, cela pourrait constituer une diffamation et porter atteinte à son droit à une vie familiale privée», a indiqué une source au tabloïd.