Sur les réseaux sociaux, la comédienne américaine Kaley Cuoco a décidé de voler au secours du cheval qui avait été frappé par la coach allemande, Kim Raisner, lors des JO de Tokyo.
Les images avaient rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant un raz-de-marée de colère de la part des défenseurs des animaux, et au-delà. Lorsque l’héroïne de la série «Big Bang Theory» a découvert les images, elle n’a pu rester insensible, d’autant plus qu’elle-même est une grande passionnée d’équitation et que son époux est l’entraîneur de chevaux Karl Cook.
«Je vais acheter ce cheval et lui montrer la vie qu’il devrait avoir. Donnez votre prix» a ainsi lâché la star sur Instagram.
Attristée face à la détresse de l’animal nommé Saint Boy, l’actrice n’a pas hésité à entamer son message par des mots forts : «Je pense qu’il est de mon devoir et de mon cœur de commenter cette honte». «Ce n’est pas du saut d’obstacles olympique. C’est une représentation dégoûtante de notre sport à bien des égards», juge ainsi Kaley Cuoco à travers sa story d’Instagram.
La cavalière et sa coach dans la tourmente
Kaley Cuoco a estimé au passage que «l’équipe n’a pas rendu leur pays fier» tout comme la discipline représentée.
L’ancienne actrice de «Charmed» n'a pas non plus caché son dégout pour la coach Kim Raisner et la cavalière Annika Schleu, tout en «souhaitant bon courage à tout autre animal qui entrera en contact avec elles deux».
Pour rappel, l’athlète allemande Annika Schleu avait loupé la compétition alors qu’elle visait une médaille olympique. La jeune femme n’avait pas réussi à comprendre les besoins de «son coéquipier», le cheval Saint Boy, qu’elle avait tiré au sort pour passer les dernières épreuves avec elle. La cavalière de 31 ans lui avait asséné des coups de cravache, entre deux sanglots.
Le geste de sa coach Kim Raisner, qui avait donné un coup de poing à Saint Boy, n'avait pas non plus échappé aux caméras. La fédération internationale de pentathlon moderne (IUPM), a suspendu la technicienne «jusqu’à la fin des Jeux Olympiques de Tokyo».
De plus, dans un récent communiqué de l’Association allemande de protection des animaux (Deutscher Tierschutzbund), on apprend que les deux femmes sont désormais accusées de «cruauté envers les animaux» et «complicité de cruauté envers les animaux» .