De l'élection de Madame Sri Lanka (un concours de beauté réservé aux femmes mariées), on retiendra les paillettes, les défilés en robes dorées, et surtout... un grand moment de gêne. Celui-ci s'est produit juste après le sacre de Pushpika De Silva.
Nommée reine de beauté en direct le 4 avril, Pushpika De Silva a reçu sur scène son écharpe et sa couronne. Elle a ensuite salué le public avec émotion.
Mais sa joie a été de courte durée : Caroline Jurie, sa prédécesseuse élue «Madame (Mrs) Monde 2020», a contesté sa victoire. «Il y a un règlement, il faut être mariée et non pas divorcée», a-t-elle rappelé au micro. «Alors, je prends les devants, la couronne va à la première dauphine.»
Caroline Jurie s'est alors dirigée avec aplomb vers la nouvelle Madame Sri Lanka pour lui ôter sa couronne. Problème : la coiffe était tellement bien attachée aux cheveux de Pushpika De Silva qu'elle a dû lui arracher. Une fois la couronne retirée, Caroline Jurie l'a donné à la première dauphine, tandis que Pushpika De Silva quittait la scène.
Les organisateurs du concours se sont excusés pour cette humiliation. Ils ont d'ailleurs commis une erreur, puisque Pushpika De Silva n'est pas divorcée, mais séparée. Elle a donc bel et bien été élue Madame (Mrs) Sri Lanka.
Blessure à la tête
Pushpika De Silva a déclaré s'être rendue à l'hôpital suite à l'incident. La couronne lui avait été arrachée si brutalement qu'elle lui avait causé une blessure à la tête. La jeune maman a depuis regagné son domicile et a indiqué sur Facebook avoir «lancé la procédure juridique nécessaire pour cette humiliation». Elle a ensuite ajouté : «Une vraie reine n'est pas celle qui arrache la couronne d'une autre, mais celle qui la pose discrètement sur la tête d'une autre !»
En France non plus, les Miss n'ont pas le droit d'être divorcées. Elles ne sont pas autorisées à avoir été mariées ou pacsées. Elles doivent avoir entre 18 et 24 ans, être célibataires et ne jamais avoir posé nues.