Richard Berry et son ancienne compagne Jeane Manson font l'objet d'une plainte déposée le mois dernier à Paris par la fille aînée de l’acteur qui les accuse de viols, agressions sexuelles et corruption de mineur.
Le Monde a publié une enquête qui révèle les détails de cette plainte. Coline Berry y évoque notamment les « jeux sexuels » auxquels Richard Berry et sa compagne de l'époque, Jeane Manson, l’auraient poussée alors qu'elle avait entre 6 et 10 ans. « Quand le couple avait la garde des enfants en fin de semaine, est-il écrit dans la plainte, il leur serait arrivé, le matin après leurs ébats, de convier ceux-ci dans la chambre parentale pour des jeux sexuels. Le père de la plaignante lui aurait alors proposé de jouer à l’orchestre avec ses organes sexuels et ceux de sa partenaire (pénis, seins), les deux adultes étant nus. (…) Mme Coline Berry aurait donc été contrainte d’apposer sa bouche sur le sexe de M. Berry, le tout en présence de l’autre enfant, et de manière répétée ».
Richard Berry a formellement démenti les accusations qui le visent lui et son ex-compagne. « Je démens de toutes mes forces et sans ambiguïté ces accusations immondes. Je n'ai jamais eu de relations déplacées ou incestueuses avec Coline ni avec aucun de mes enfants. Ces allégations sont fausses. Même répétées cent fois, par voie de presse ou par tout autre moyen, elles ne sont rien d'autre qu'un mensonge », a-t-il écrit dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux ce 2 février.
Tandis que la mère et la cousine de la plaignante, les actrices Catherine Hiegel et Marilou Berry, ont publiquement apporté leur soutien à Coline, cette dernière a posté un long message sur Instagram ce mercredi 3 février. « Mon dépôt de plainte, acte grave, réfléchi et pondéré, est désormais réduit par mon père à un récit ‘qui aurait évolué’ depuis la grossesse de sa femme actuelle. S'il est vrai que la survenance de cet événement, alors que j'étais moi-même enceinte de mon troisième enfant, a ravivé, comme tout événement psychosexuel, les traumatismes que j'avais subi enfant, j'essaie d'évoquer ces faits depuis longtemps, avec constance et discernement », a-t-elle notamment écrit, expliquant que c'est la « petite Coline » qui avait déposé plainte. « Cette enfant, celle qui était embrassée par son père sur la bouche avec la langue, celle avec qui son père n'a jamais eu la moindre pudeur, celle qui a dû participer à ses jeux sexuels dans un contexte de violences conjugales notoires, c'est elle qui a déposé plainte [...] Je fais toute confiance aux services de police et de justice que j'ai saisis pour que la vérité soit faite sur ce que mon père a fait subir à l'enfant que j'étais et sur la violence qu'il continuer à tenter d'exercer sur moi. »