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«La guerre ne sera pas finie avant que atteignons tous nos objectifs» a expliqué Benjamin Netanyahou lors d’une allocution télévisée pic.twitter.com/jIeCi14t54
— CNEWS (@CNEWS) November 26, 2024
Benjamin Netanyahou a annoncé ce mardi soir dans une allocution qu'il allait soumettre à confirmation à son cabinet de sécurité un accord de cessez-le-feu au Liban. «La durée va dépendre de ce qu'il va se passer au Liban», a-t-il rajouté, précisant également que l'Etat hébreu conservera une liberté d'action «totale» au Liban et que la trêve permettrait de «se concentrer sur la menace iranienne». Concernant la guerre avec le Hamas, Benjamin Netanyahou a indiqué que la pression d'Israël allait «s'intensifier».
Benjamin Netanyahou annonce un probable cessez-le-feu au Liban, lors d'une allocution télévisée pic.twitter.com/1nQJDGZ5Qm
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Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a estimé mardi que les pourparlers en vue d'un cessez-le-feu au Liban étaient dans "la phase finale", ajoutant qu'un tel cessez-le-feu aiderait à mettre fin au conflit à Gaza. "Nous n'y sommes pas encore, mais je crois que nous sommes dans la phase finale", a affirmé M. Blinken lors d'une conférence presse à l'issue d'une réunion avec ses homologues du G7 près de Rome.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou va s'exprimer devant la presse ce mardi à 19h00 (18h00 GMT), ont annoncé ses services, sans préciser l'objet de cette intervention. L'annonce de cette déclaration intervient alors que le cabinet de sécurité israélien s'est réuni pour se prononcer sur un accord de cessez-le-feu au Liban, où l'armée israélienne combat le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation de quatre zones en plein centre de Beyrouth abritant, selon elle, des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah et qu'elle menace de frapper à brève échéance. "Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents et vous en éloigner à une distance d'au moins 500 mètres", indique le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans des messages sur X et Telegram accompagnés de plans localisant quatre bâtiments dont un situé à Ras Beyrouth.
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir observé dix tirs de projectiles contre le territoire national depuis le Liban, alors que le cabinet de sécurité israélien était réuni pour se prononcer sur une trêve avec le Hezbollah libanais. Après que des sirènes d'alerte anti-aérienne eurent retenti dans la région de la baie de Haïfa (nord), cinq projectiles en provenance du Liban ont été interceptés, a indiqué l'armée, qui a fait état de la détection, quelques instants auparavant, de cinq autres projectiles en Haute Galilée occidentale, dont certains ont, selon elle, aussi été interceptés.
Le cabinet de sécurité israélien est réuni à Jérusalem pour examiner un projet d'accord de cessez-le-feu au Liban, a indiqué mardi après-midi à l'AFP un responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Interrogé par l'AFP pour savoir si cette réunion prévue pour se tenir dans l'après-midi avait commencé, ce responsable a répondu par l'affirmative vers 16h40, heure locale.
Les pays du G7 ont fait savoir mardi qu'ils respecteraient leurs obligations "respectives" vis-à-vis du mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "Nous réitérons notre engagement envers le droit international humanitaire et respecterons nos obligations respectives", ont déclaré les chefs de la diplomatie dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion près de Rome. Contrairement aux autres membres du groupe (Canada, France, Allemagne, Royaume-Uni, Japon et Italie), les Etats-Unis ne reconnaissent pas la CPI.
Les chefs de la diplomatie du G7 ont exprimé mardi leur soutien à "un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah", estimant qu'"il est temps de parvenir à une solution diplomatique" au Liban. "Nous soutenons les négociations en cours en vue d'un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah", ont déclaré les ministres du groupe dans un communiqué final publié à l'issue de leur réunion près de Rome.
L'armée israélienne a appelé mardi à l'évacuation d'une vingtaine de zones dans la banlieue sud de Beyrouth abritant selon elle des infrastructures du Hezbollah, avant qu'une série de frappes secouent ce secteur selon des images de l'AFPTV.
"Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement ces bâtiments et ceux adjacents et vous en éloigner à une distance d'au moins 500 mètres", indique le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, dans des messages sur X et Telegram accompagnés de plans localisant une vingtaine de bâtiments dans les quartiers de Haret Hreik, Ghobeiry, Bourj el-Barajneh et Al-Hadath, bastions du Hezbollah dans la banlieue sud de la capitale libanaise.
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir mené des frappes aériennes contre environ 30 cibles dans le sud du Liban depuis le début de la journée, alors que le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer dans l'après-midi sur un accord de trêve.
Dans un communiqué, l'armée dit avoir frappé des cibles liées au Hezbollah, notamment un lance- roquettes, des dépôts d'armes, des sites d'"infrastructure terroriste" et des "centres de commandement".
Un responsable libanais a indiqué à l'AFP qu'une frappe israélienne avait visé mardi en milieu de journée le coeur de Beyrouth, alors qu'Israël a lancé des ordres d'évacuation pour six quartiers de la banlieue sud de la capitale.
Cette frappe intervient alors que le cabinet de sécurité israélien doit se réunir mardi après-midi pour discuter d'un cessez-le-feu au Liban, où Israël est en guerre contre le Hezbollah pro-iranien depuis deux mois.
Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir «cet après-midi» pour discuter de l'accord de cessez-le-feu au Liban où Israël est en guerre contre le Hezbollah, a déclaré mardi Sharren Haskel, vice-ministre des Affaires étrangères israéliennes.
«Le cabinet (de sécurité) se réunira cet après-midi pour discuter de cet accord», a déclaré Mme Haskel lors d'une conférence de presse à Jérusalem, refusant d'entrer dans les détails du texte «vu le caractère sensible de la question». Mme Haskel n'a pas non plus précisé l'heure de la réunion.
«Il doit y avoir (...) une discussion, une décision. Il pourrait aussi y avoir un vote», a-t-elle ajouté, laissant entendre que les membres du cabinet n'étaient pas encore tous au courant du contenu de l'accord. «Les membres du cabinet connaissent certains détails et doivent entrer davantage dans les détails cet après-midi», a-t-elle dit.
Selon le site d'information américain Axios, l'accord de cessez-le-feu est basé sur un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé mardi que son pays agirait "avec force" en cas de violation de l'accord de cessez-le-feu au Liban, annoncé comme "proche" par les Etats-Unis.
"Si vous n'agissez pas, nous le ferons, et avec force", a dit Israël Katz, cité dans un communiqué de son ministère, lors d'un entretien à Tel-Aviv avec la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert.
L'ONU a réitéré mardi son appel à un "cessez-le-feu permanent" au Liban, en Israël et à Gaza, alors qu'une trêve pourrait être annoncée entre Israël et le Hezbollah.
"Le seul moyen de mettre fin aux souffrances des peuples de tous les côtés est un cessez-le-feu permanent et immédiat sur tous les fronts au Liban, en Israël et à Gaza", a déclaré à la presse à Genève Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme.
De nouvelles frappes ont visé mardi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais, après un appel de l'armée israélienne à évacuer trois immeubles et leurs environs, selon les images de l'AFPTV.
Ces frappes interviennent alors que le cabinet de sécurité israélien doit se prononcer mardi sur un cessez-le-feu après deux mois de guerre ouverte contre le Hezbollah pro-iranien.
Israël n'a «pas d'excuse» pour refuser le cessez-le-feu au Liban négocié par les Etats-Unis et la France, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell.
«Espérons qu'aujourd'hui le gouvernement de Benjamin Netanyahou approuvera l'accord de cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et la France», a-t-il affirmé en marge d'une réunion du G7 près de Rome. «Plus d'excuses, plus de requêtes supplémentaires», a-t-il martelé.