L'Iran a demandé un embargo sur les armes contre Israël et son exclusion des Nations unies, après une frappe en Syrie ayant tué neuf personnes dimanche selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
L'OSDH a indiqué qu'au moins neuf personnes, dont un commandant du Hezbollah, ont été tuées dans une frappe israélienne au sud de Damas sur un appartement appartenant à des membres du mouvement libanais allié de l'Iran.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmaeil Baghaei, a «fermement condamné l'attaque brutale menée aujourd'hui par le régime sioniste contre un bâtiment résidentiel à Damas».
Il a aussi appelé à des actions contre Israël, demandant «un embargo sur les armes» et son «exclusion des Nations unies».
Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de frappes sur le pays voisin visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes.
La fréquence de ces frappes a augmenté depuis qu'Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre.
Israël, qui commente rarement ces frappes, a récemment ciblé les passages entre la Syrie et le Liban, accusant le Hezbollah de les utiliser pour faire passer des armes depuis la Syrie.
Ennemi juré de l'Iran, Israël est en guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban, deux mouvements alliés de Téhéran, qui prône par ailleurs un cessez-le-feu sur ces deux fronts.
L'armée israélienne a indiqué dimanche soir avoir intercepté, avant qu'ils n'entrent dans l'espace aérien d'Israël, deux drones en provenance de l'est, peu de temps après que des journalistes de l'AFP eurent entendu une importante activité aérienne au-dessus de Jérusalem.
«L'armée de l'air israélienne a intercepté avec succès deux drones qui s'approchaient du territoire israélien par l'est», a indiqué l'armée dans un communiqué, en précisant que ces drones, abattus au dessus de la mer Morte, n'avaient «pas pénétré le territoire israélien». Ces dernières semaines, plusieurs attaques de drones sur Israël ont été revendiquées par des groupes pro-iraniens en Irak.
Au moins neuf personnes, dont un commandant du Hezbollah en Syrie, ont été tuées dimanche dans une frappe israélienne sur un appartement appartenant à des membres du mouvement libanais au sud de Damas, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
«Une frappe israélienne sur Sayyeda Zeinab a fait neuf morts, dont une femme et ses trois enfants, tous Syriens, ainsi qu'un commandant du Hezbollah», a indiqué l'OSDH. Un bilan précédent faisait état de sept morts.
Parmi les neuf morts, quatre n'ont toujours pas été identifiés, précise l'Observatoire faisant état en outre de 14 blessés dans cette frappe israélienne sur le secteur de Sayyeda Zeinab, qui abrite un important sanctuaire chiite, défendu par des groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah.
Le commandant du Hezbollah tué dans la frappe était «un ressortissant libanais, et était actif en Syrie», a dit à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
«L'attaque israélienne a visé des individus dans un bâtiment où vivent des familles libanaises et des membres du mouvement» allié de l'Iran, selon l'Observatoire, qui est basé au Royaume-Uni mais dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
L'agence de presse officielle syrienne Sana a fait état d'une «agression aérienne israélienne (..) visant un immeuble résidentiel à Sayyeda Zeinab», ajoutant que «sept civils, dont des enfants et des femmes» avaient été tués et une vingtaine d'autres blessés.
Samedi, quatre combattants syriens pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes à l'est d'Alep dans le nord de la Syrie, selon l'OSDH.
Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de frappes sur le pays voisin visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, dont le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales syriennes.
La cadence de ces frappes a augmenté depuis qu'Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah au Liban le 23 septembre.
Israël, qui commente rarement ces frappes, a visé récemment les points de passage entre la Syrie et le Liban en accusant le mouvement pro-iranien de les utiliser pour acheminer des armes depuis la Syrie.
Au moins 12 personnes ont été tuées dimanche dans des frappes israéliennes sur la région de Baalbeck, dans l'est du Liban, où le Hezbollah est fortement présent, a indiqué le ministère de la Santé.
Le ministère a indiqué que huit personnes ont été tuées dans des frappes sur les localités de Zeghrine et Chaat et quatre autres dans des raids sur Serine et Bednayel, alors que la région de Baalbeck est pilonnée par l'armée israélienne depuis plusieurs semaines.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a reconnu pour la première fois dimanche avoir donné son feu vert à l'attaque aux bipeurs contre le Hezbollah libanais en septembre, a indiqué à l'AFP son porte-parole, Omer Dostri.
S'exprimant lors du Conseil des ministres hebdomadaire, Benjamin Netanyahou a dit avoir autorisé cette opération qui n'avait jusque-là pas été revendiquée, a confirmé M. Dostri.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a parlé avec le président élu américain Donald Trump de «la menace iranienne» dans le cadre du troisième entretien entre les deux hommes en quelques jours, selon ses services.
«Ces derniers jours, je me suis entretenu à trois reprises avec le président élu Donald Trump (...) Nous voyons d'un même oeil la menace iranienne dans tous ses aspects», a déclaré M. Netanyahou lors du conseil des ministres hebdomadaire, selon un communiqué de son bureau.
M. Netanyahou a également affirmé avoir discuté avec M. Trump des «grandes opportunités qui s'offrent à Israël, dans le domaine de la paix et de son expansion».
Ces conversations entre les deux hommes sont «destinées à resserrer davantage l'alliance solide entre Israël et les Etats-Unis», précise le communiqué.
Les Etats-Unis sont le principal allié d'Israël engagé dans une offensive militaire contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, deux mouvements islamistes soutenus par l'Iran.
Lors de son précédent mandat, M. Trump a multiplié les gestes en faveur d'Israël, déplaçant l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien occupé et contribuant à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes avec les accords d'Abraham.
Au moins trois personnes ont été tuées dimanche dans une frappe israélienne sur un appartement appartenant à des membres du Hezbollah libanais au sud de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
«Une frappe israélienne a fait trois morts à Sayyeda Zeinab», un secteur qui abrite un important sanctuaire chiite, défendu par des groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah, a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Une partie des écoles ont rouvert dimanche dans le nord d'Israël, cible quasi quotidienne des frappes du Hezbollah libanais, après un assouplissement des restrictions de la défense civile israélienne, a indiqué une porte-parole du ministère israélien de l'Education.
Les écoles ont pu reprendre leurs activités dans certaines régions, notamment dans la baie de Haïfa et en Galilée, selon les nouvelles directives de la défense civile publiées samedi.
Le ministère de l'Education ne dispose pas encore des chiffres sur le nombre d'écoles à avoir rouvert leurs portes, et ces chiffres ne seront disponibles que plus tard dans la journée, a précisé la porte-parole du ministère pour le nord d'Israël.
Au moins 20 personnes ont été tuées dimanche dans une frappe israélienne ayant visé une localité chiite située dans une région majoritairement chrétienne au nord de Beyrouth, a indiqué le ministère libanais de la Santé.
"Le raid de l'ennemi israélien visant Aalmat dans la région de Jbeil a fait 20 morts, dont trois enfants, et six blessés", selon un un bilan revu à la hausse par le ministère, qui a ajouté que les recherches dans les décombres se poursuivaient.
Au moins 12 personnes ont été tuées dimanche dans une frappe israélienne visant une localité chiite située dans une région majoritairement chrétienne au nord de Beyrouth, a indiqué le ministère libanais de la Santé.
"La frappe israélienne visant Aalmat dans la région de Jbeil a fait 12 morts, dont trois enfants", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant qu'il s'agissait d'un bilan provisoire.
Samedi, le Qatar a confirmé avoir suspendu sa médiation entre Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Mais pour quelle raison ?
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Une frappe israélienne a visé dimanche une maison de la ville de Baalbeck, principale ville de l'est du Liban, a rapporté un média d'État, sans appel préalable d'Israël à évacuer.
"Des avions ennemis ont lancé une frappe sur une maison dans le quartier d'al-Lakkis" de la ville, a indiqué l'Agence nationale d'information (Ani).
Au moins 25 Palestiniens, en majorité des enfants, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne qui a touché une maison familiale dans le nord de la bande de Gaza, dévastée par plus d'un an de guerre, selon les secours locaux.
Une autre frappe israélienne a visé une maison également dans le nord du territoire palestinien assiégé, faisant cinq morts, ont-ils ajouté. "Des civils sont toujours sous les décombres."
La Défense civile palestinienne à Gaza a annoncé dimanche la mort de 30 personnes, dont 13 enfants, tuées dans deux frappes aériennes israéliennes sur deux maisons distinctes dans la bande de Gaza.
Une première frappe a fait "au moins" 25 morts, "dont 13 enfants", dans une maison familiale à Jabalia, dans le nord de Gaza, et "plus de 30 blessés" tôt dans la matinée, a indiqué la Défense civile.
Les secours palestiniens ont aussi fait état d'une autre frappe israélienne sur une maison du quartier al-Sabra à Gaza-ville, qui a fait cinq morts et des disparus.
Les Etats-Unis ont mené plusieurs frappes aériennes dans la nuit de samedi à dimanche, visant des installations de stockage d'armes des rebelles houthis au Yémen, a indiqué le Pentagone. La chaîne des Houthis, Al-Massira, a fait état de trois frappes dans plusieurs quartiers de Sanaa, la capitale du Yémen.
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, mènent depuis des mois des attaques contre Israël et les navires qui leur seraient liés, en affirmant agir en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, opposé à Israël dans la bande de Gaza depuis un an.
En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni procèdent régulièrement à des frappes contre des installations houthies, mais sans être parvenus à ce stade à anéantir la capacité opérationnelle du mouvement.
Au moins 33 personnes ont été tuées samedi dans des frappes israéliennes sur le sud et l'est du Liban, des fiefs du Hezbollah libanais, a indiqué le ministère de la Santé. Dans le sud du pays, voisin d'Israël, cinq personnes ont péri dans une frappe sur la localité de Hanaouay, a-t-il ajouté.
Ailleurs dans le sud du Liban, 12 personnes ont été blessées dans une "frappe de l'ennemi israélien" visant un quartier de la ville de Nabatiyeh, selon le ministère.
Plus tôt dans la journée, l'armée de l'air israélienne a frappé des "sites terroristes du Hezbollah dans les régions de Tyr et de Baalbeck", a indiqué l'armée. "Parmi les cibles figuraient des terroristes, des appartements utilisés pour des attaques et des installations de stockage d'armes", selon elle.
L'armée israélienne a condamné samedi une scène de soldats israéliens en train de brûler un drapeau libanais dans le sud du Liban, arguant qu'il s'agissait d'une "violation des ordres".
Une vidéo diffusée le même jour sur les réseaux sociaux montre ce qui semble être deux soldats israéliens mettant le feu à un drapeau libanais sur une terrasse en présence d'autres militaires qui entonnent un chant en hébreu faisant référence à un psaume aux accents guerriers.
Des Israéliens ont exprimé samedi leur inquiétude pour le sort des otages encore détenus dans la bande de Gaza après la suspension par le Qatar de sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien.
Au 400e jour de la guerre déclenchée par le mouvement islamiste, des milliers de personnes se sont rassemblées, comme chaque samedi, à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Je suis très, très inquiète", a confié à l'AFP une des manifestantes, Ruti Lior. "Je ne comprends pas vraiment dans quelle mesure le Qatar peut ou ne peut pas aider, mais c'est pour moi une autre preuve que ça manque vraiment de sérieux et que ces accords sont sabotés", a expliqué cette psychothérapeute.
Le Qatar a confirmé samedi avoir suspendu sa médiation entre Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu à Gaza associé à une libération d'otages, jusqu'à ce que les belligérants fassent preuve de "sérieux" dans les négociations.
Avec les Etats-Unis et l'Egypte, le Qatar avait participé pendant des mois à des efforts de médiation pour mettre fin à la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas palestinien contre Israël. En vain.
L'unique trêve dans cette guerre a vu le jour fin novembre 2023. Elle avait duré une semaine et avait permis la libération d'otages enlevés pendant l'attaque du 7-octobre et emmenés à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.