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Etats-Unis : Elon Musk, Robert F. Kennedy Jr... A quoi le gouvernement de Donald Trump pourrait-il ressembler ?

Jeudi, Donald Trump a déjà procédé à une première grande nomination : celle de Susie Wiles en tant que cheffe de cabinet. [REUTERS/Brian Snyder/File Photo]

Nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump s'apprête à constituer son gouvernement. Les noms de plusieurs candidats potentiels circulent.

Fraîchement nommé 47e président des Etats-Unis, Donald Trump doit désormais constituer son gouvernement. Une première liste de ministres et conseillers devrait être soumise «dans les jours et semaines qui viennent», avant l'investiture officielle du 20 janvier.

Jeudi, Donald Trump a déjà procédé à une première grande nomination : celle de Susie Wiles en tant que cheffe de cabinet. C'est la première fois que ce poste crucial, auquel pas moins de quatre personne se sont succédées lors de son premier mandat, est occupé par une femme.

Le reste de l'équipe n'est pour l'heure pas constitué mais plusieurs noms circulent d'ores et déjà. Ceux de républicains connus, mais aussi ceux de dizaines de fidèles jusqu'ici restés dans l'ombre.

Justice

Parmi les postes disponibles, celui-ci est sans doute l'un des plus sensibles, en particulier alors que Donald Trump a été condamné et inculpé dans quatre affaires pénales.

Comme candidats potentiels, le Washington Post cite notamment le sénateur de l'Utah, Mike Lee, ainsi que celui du Missouri, Eric Schmitt. L'heureux élu sera sans doute amener à mettre en oeuvre l'expulsion massive de clandestins que Donald Trump a dit souhaiter dès le 20 janvier.

Affaires étrangères

Richard Grenell est pressenti depuis des mois au poste de secrétaire d'Etat aux Affaires d'étrangères. Décrit comme l'«émissaire» de l'ombre de Donald Trump, il a été ambassadeur en Allemagne de 2018 à 2020, mais aussi directeur par intérim du renseignement et émissaire spécial pour le Kosovo et la Serbie.

Les médias américains estime qu'il pourrait aussi être nommé conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche. Dans ce cas, le poste de secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères pourrait revenir au sénateur de Floride, Marco Rubio.

Celui qui sera nommé devra être l'artisan de la diplomatie protectionniste et isolationniste de «l'Amérique d'abord» voulue par le président, notamment à l'égard de l'Ukraine, de l'Otan et de l'Europe.

Défense et CIA

Mike Pompeo, ancien chef de la diplomatie de Donald Trump et ex-directeur de la CIA, pourrait être choisi pour piloter le Pentagone.

Deux candidats sont par ailleurs pressentis pour endosser la direction de la CIA : l'ex-élu ultraconservateur du Texas John Ratcliffe ainsi que Kash Patel, qui a servi à la Maison Blanche, au renseignement et au Pentagone.

Trésor

Deux milliardaires patrons de fonds d'investissement pourrait se disputer le poste de secrétaire d'Etat au Trésor. Le financier John Paulson est en concurrence avec Scott Bessent.

Ce dernier, donateur et conseiller économique de Donald Trump pour les baisses d'impôts et les hausses des tarifs douaniers, a déclaré à CNBC qu'il «fera ce que Donald Trump (lui) demandera».

«Efficacité gouvernementale»

Omniprésent dans la campagne de Donald Trump, Elon Musk est au coeur de toutes les spéculations, les observateurs s'interrogeant sur la place qu'il pourrait occuper dans le nouveau gouvernement.

En retour des plus de 100 millions de dollars investis par le patron de Tesla, SpaceX et X dans sa campagne, Donald Trump pourrait le charger de réorganiser en profondeur l'administration fédérale, à la tête d'un ministère de l'«efficacité gouvernementale».

S'ils s'entendent durablement, les deux milliardaires pourraient aussi procéder à 2.000 milliards de dollars de coupes claires dans un budget de 7.000 milliards. Pour l'heure, aucun détail n'a toutefois été communiqué sur leur stratégie à ce sujet.

Santé

La responsabilité des politiques de santé publique pourrait échoir à Robert F. Kennedy, neveu du président assassiné «JFK».

Notoirement critique de la vaccination, cet ancien candidat indépendant rallié à Donald Trump a assuré sur NBC qu'il «n'enlèverait les vaccins de personne» mais souhaite que les Américains puisse «décider individuellement».

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