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«Un enfer qui se profile», «Victoire contre le wokisme»... La classe politique française réagit à la victoire de Donald Trump

La droite de l'échiquier politique félicite une victoire du peuple américain. [REUTERS]

Après l'élection de Donald Trump, les réactions de la classe politique française ont afflué en cascade. Alors qu'Emmanuel Macron s'est dit prêt à «travailler avec lui pour plus de paix et de prospérité», à gauche, Marine Tondelier a notamment souhaité «courage» aux Américains.

Une victoire en forme de come-back. Donald Trump vient d'être élu 47e président des Etats-Unis ce mercredi 6 novembre. Lors d'une prise de parole, le dirigeant républicain s’est réjoui «d’avoir la coalition la plus large, la plus riche, la plus belle de toute l’histoire des États-Unis» avec «des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes» vivant «dans des zones rurales ou urbaines».

En France, Emmanuel Macron a félicité Donald Trump sur le réseau social X en lui indiquant être «prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité».

À la droite de la classe politique française, on se réjouit également de son accession à la Maison Blanche. Eric Ciotti a été l'un des premiers hommes politiques à féliciter Donald Trump qu'il qualifie de «victoire du peuple américain contre un système».

Pour le président de l'UDR, les résultats de l'élection américaine sont «un espoir pour la paix, une défaite des wokistes». «Tous l’enterraient. Il s’est relevé», souligne aussi Eric Zemmour quand Marion Maréchal pointe du doigt la victoire des Américains «contre le wokisme, le socialisme, l’immigration massive et un système médiatique hostile».

Au Rassemblement national, on applaudit aussi la victoire du républicain tout en reconnaissant que «ça n’arrangera peut-être pas nos intérêts mais c’est une réaction salutaire à l’Injustice», commente Louis Alliot, maire RN de Perpignan.

À gauche, l'ambiance est bien différente. «Cet enfer qui se profile…», regrette Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe écologie les Verts. Elle souhaite bon «courage » au peuple américain «qui seront en première ligne des politiques de Trump».

Sandrine Rousseau dénonce quant à elle «le théâtre d’un backlash climatosceptique, masculiniste et raciste soutenu et encouragé par les acteurs d’une économie libérale, avides de profit». «On ne bat pas la droite extrême-droitisée avec un programme néolibéral économiquement, mou du genou sur le social, superficiel sur les enjeux démocratiques, opportuniste en matière identitaire, inexistant sur l'écologie, anti-migrants et impérialiste», analyse aussi la députée insoumise Danièle Obono.

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