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Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky refuse de recevoir le chef de l'ONU Antonio Guterres après sa visite en Russie

Le secrétaire général de l'ONU (à gauche) s'était rendu à Kiev en octobre 2023 pour afficher son soutien à l'Ukraine dans la guerre qui l'oppose à la Russie. [Sergei SUPINSKY / AFP]

Le président ukrainien a refusé de recevoir ce vendredi, à Kiev, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres après sa visite en Russie. Le chef des Nations unies s'est rendu jeudi au sommet des Brics, organisé à Kazan et présidé par Vladimir Poutine.

Volodymyr Zelensky estime que le droit international a été bafoué. Le président ukrainien a refusé de recevoir le secrétaire général des Nations unies ce vendredi 25 octobre. La raison de ce rejet est dû au passage d’Antonio Guterres en Russie à Kazan jeudi 24 octobre, à l'occasion du sommet des Brics.

«Après Kazan, (Antonio Guterres) voulait venir en Ukraine mais le président n’a pas confirmé sa visite», a indiqué à l’AFP un responsable ukrainien s’exprimant sous le couvert de l’anonymat. Ce dernier a dénoncé «l’humiliation» infligée au droit international à Kazan, alors que le chef des Nations unies rencontrait le président Vladimir Poutine, en marge du sommet des Brics, auquel ont notamment participé les dirigeants de l’Inde et de la Chine, Narendra Modi et Xi Jinping.

Le secrétaire général de l’ONU s’est entretenu avec Vladimir Poutine ce jeudi, lui réitérant «sa position selon laquelle l’invasion russe de l’Ukraine» était une «violation» du droit international, selon un communiqué du bureau de son porte-parole. De son côté, le Kremlin n’a, pour l’instant, pas encore fourni d’informations sur le contenu de leur discussion en tête-à-tête. 

Avant sa rencontre avec le président russe, Antonio Guterres avait appelé devant les participants au sommet des Brics à «une paix juste» en Ukraine, reprenant les mots du président Zelensky à propos de son «plan de victoire» évoqué lors du sommet européen à Bruxelles.

Kiev avait, en début de semaine, critiqué «le mauvais choix» du chef des Nations unies de se rendre à Kazan. Une visite qui ne fait qu’«endommager la réputation de l’ONU».

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