Une source sécuritaire libanaise a fait état de frappes tombées près de l'aéroport international de Beyrouth, où des vols commerciaux sont maintenus malgré les opérations militaires d'Israël contre le mouvement du Hezbollah au Liban.
Cette source, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a fait état de deux frappes près de l'aéroport, le seul à opérer des vols internationaux au Liban. Il est situé près de la banlieue sud de Beyrouth, visée dimanche soir par des bombardements israéliens. Un journaliste vidéo de l'AFP a vu des volutes de fumée s'élever près de l'aéroport.
L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir repéré un drone qui s'approchait de sa frontière et l'avoir intercepté en territoire syrien.
«Un drone qui s'approchait du territoire israélien depuis l'Est a été intercepté par l'aviation dans l'espace aérien syrien», a indiqué l'armée dans un communiqué. La «Résistance islamique en Irak», nébuleuse de factions armées pro-iraniennes, revendique régulièrement des tirs de drones sur Israël.
L'agence nationale d'information libanaise Ani a fait état de quatre frappes menées dimanche soir par Israël sur la banlieue sud de Beyrouth contre plusieurs bureaux d'une institution financière liée au Hezbollah, dont l'armée israélienne avait appelé les habitants à évacuer les abords.
Selon l'Ani, quatre frappes dans plusieurs secteurs de la banlieue sud de Beyrouth ont visé des «filliales d'Al-Qard al-Hassan», société financière sous sanctions américaines, et accusée par Israël de financer le mouvement pro-iranien du Hezbollah.
Un «bulldozer» de l'armée israélienne a «délibérément démoli» dimanche une «tour d'observation et la clôture» d'une position de la Finul à Marwahin dans le sud du Liban, a annoncé dans un communiqué la mission de maintien de paix de l'ONU.
«Malgré la pression exercée sur la mission (...) les soldats de maintien de la paix restent stationnés dans toutes les positions», selon le communiqué. «Nous continuerons d'accomplir les tâches pour lesquelles nous avons été mandatés», à savoir «surveiller et rendre compte» de la situation à la frontière entre Israël et le Liban, ajoute la Finul.
L'armée israélienne a annoncé dimanche de prochaines frappes au Liban contre les infrastructures d'un groupe finançant le Hezbollah, appelant la population à évacuer les zones proches de ses bâtiments.
La société financière «Al-Qard al-Hassan est impliquée dans le financement des opérations terroristes du Hezbollah», a déclaré sur X le porte-parole de l'armée Avichay Adraee dans un message en langue arabe. L'armée «a donc décidé de prendre pour cible ses infrastructures», a-t-il ajouté.
Le mouvement libanais du Hezbollah a annoncé dimanche avoir lancé des roquettes sur trois bases militaires dans le nord d'Israël, après des dizaines de bombardements aériens menés par l'armée israélienne en territoire libanais.
Ces «salves de roquettes» ont visé trois «bases» militaires, dont un site de «défense anti-aérienne», situées dans le nord d'Israël près des villes de Haïfa et de Safed, et à l'ouest du lac de Tibériade, selon des communiqués publiés par le mouvement pro-iranien.
L'agence nationale d'information Ani a rapporté que l'armée israélienne, qui mène des incursions contre le Hezbollah dans le sud du Liban, avait dynamité dimanche plusieurs maisons dans trois villages près de la frontière avec Israël.
L'armée israélienne «mène des opérations à grande échelle pour faire exploser des maisons» dans les localités frontalières voisines d'Adaisseh, Markaba et Rab Talatine, selon l'Ani, à la suite de violents raids aériens qui ont visé des dizaines de localités et villages du sud du Liban dimanche.
L'agence officielle libanaise d'information Ani a rapporté que l'aviation israélienne avait mené dimanche «14 frappes successives» en l'espace de 15 minutes sur divers secteurs du village de Khiam dans le sud du Liban.
Depuis le 23 septembre, Israël a lancé une vaste campagne de bombardements à travers le territoire libanais, principalement contre les fiefs du Hezbollah pro-iranien dans le sud et l'est du pays, ainsi que dans la banlieue sud de la capitale Beyrouth. L'armée israélienne mène également des incursions terrestres contre le mouvement islamiste dans le sud du pays depuis le 30 septembre.
Le Hezbollah libanais a annoncé avoir lancé des roquettes dimanche sur Haïfa, principale ville portuaire du nord d'Israël, quelques heures après trois frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth.
Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien, engagé depuis le 23 septembre dans une guerre ouverte avec Israël, a indiqué que ses combattants avaient lancé «une salve de roquettes» sur la ville de Haïfa, «en réponse» aux attaques contre la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, pilonné par l'aviation israélienne depuis près d'un mois.
Israël «détruit» les positions du Hezbollah libanais «dans tous les villages le long de la frontière» entre les deux pays, a affirmé dimanche le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
«Non seulement nous sommes en train de battre l'ennemi mais nous le détruisons dans tous les villages le long de la frontière, des sites que le Hezbollah voulait utiliser comme bases pour des attaques contre Israël», a-t-il dit lors d'une visite dans le nord d'Israël, d'où l'armée mène une offensive contre le mouvement islamiste pro-iranien dans le pays voisin.
Ce dimanche, le Hezbollah libanais a dit avoir visé des troupes israéliennes dans deux villages du sud du Liban, à la frontière avec Israël.
Dans deux communiqués distincts, le mouvement islamiste pro-iranien, qui lance quotidiennement des projectiles sur le nord d'Israël, a indiqué que ses combattants avaient visé des soldats israéliens avec des «salves de roquettes» dans deux villages d'un même secteur frontalier.
Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, a relayé ce dimanche l'appel de la France à un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, mettant également en garde contre le risque d'un conflit direct entre l'Iran et Israël.
«Le temps presse parce que quelque chose de plus grave encore peut apparaître dans les semaines et dans les jours qui vont venir», a-t-il déclaré sur la radio RTL. «C'est évidemment une guerre régionale plus directe entre la République islamique d'Iran et Israël», a-t-il poursuivi.
Le ministre français a également souligné les «désaccords politiques et diplomatiques avec la manière dont Israël mène ses guerres mais Israël est notre allié».
Pour autant, il a finalement insisté sur la nécessité d'une désescalade et de mettre fin à des conflits qui font de trop nombreuses victimes civiles.
Ce dimanche, l'armée libanaise a annoncé la mort de trois de ses soldats dans des tirs israéliens sur un de ses véhicules dans le sud du pays, où l'armée israélienne mène des incursions contre le Hezbollah.
«L'ennemi israélien a pris pour cible un véhicule de l'armée sur la route entre Aïn Ebel et Hanine dans le sud, faisant trois morts», a ainsi déclaré l'armée dans un communiqué publié sur X. Cela porte à huit le nombre de militaires libanais tués depuis le début de l'intensification des bombardements israéliens sur le Liban le 23 septembre.
Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a dit avoir lancé dimanche une "importante salve de roquettes" sur une base militaire près de la ville de Safed dans le nord d'Israël.
Les combattants du Hezbollah ont tiré une "importante salve de roquettes" sur cette base à l'est de Safed "en réponse aux attaques de l'ennemi israélien contre des villages et des maisons" au Liban, a déclaré le groupe pro-iranien. C'est la septième fois que le Hezbollah affirme avoir visé Safed et ses environs en deux jours.
Environ 70 "projectiles" ont été tirés dimanche matin depuis le Liban vers le nord d'Israël en quelques minutes, a annoncé l'armée israélienne qui en a intercepté "un certain nombre".
"Après que les sirènes d'alerte ont retenti entre 11H09 (08H09 GMT) et 11H12 dans les régions de l'est et du nord de la Galilée, environ 70 projectiles ont été repérés entrant depuis le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué. La veille, le Hezbollah libanais avait tiré plus de 200 roquettes sur Israël, selon l'armée.
L'armée israélienne a annoncé avoir mené ce dimanche une frappe aérienne sur un "centre de commandement" et un site souterrain d'armes à Beyrouth.
L'aviation militaire a frappé "un centre de commandement du quartier général des services du renseignement du Hezbollah et sur un atelier souterrain de fabrication d'armes", a indiqué l'armée dans un communiqué.
De son côté, l'agence de presse libanaise ANI a accusé Tsahal de frappes sur des dizaines de villages et de villes du sud du Liban pendant la nuit, ciblant notamment la ville de Nabatiyeh pour la troisième fois cette semaine.
À la suite d’une attaque de drone contre sa résidence privée ce samedi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a lancé un avertissement cinglant au Hezbollah, menaçant l'organisation islamiste libanaise de représailles sévères.
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Deux frappes israéliennes ont visé dimanche matin la banlieue sud de Beyrouth, a annoncé l'agence de presse libanaise ANI, après un appel à évacuer émis par Israël.
"Des avions ennemis ont effectué deux frappes ce matin sur la banlieue sud de Beyrouth, dont l'une a touché un immeuble d'habitation à Haret Hreik, situé près d'une mosquée et d'un hôpital", a déclaré l'agence. Ces frappes ont été précédées d'un appel à évacuer lancé par Israël aux habitants de deux quartiers de la banlieue sud, en prévision d'une attaque contre deux immeubles hébergeant, selon Israël, des installations du Hezbollah.
L'armée israélienne a demandé dimanche matin aux habitants de deux quartiers de la banlieue sud de Beyrouth d'évacuer, en prévision d'une frappe contre deux immeubles hébergeant, selon elle, des installations du Hezbollah.
Ces immeubles sont situés dans les quartiers de Haret Hreik et de Hadath Beyrouth, a indiqué l'armée israélienne dans un message à la population.
"Vous vous trouvez à proximité d'installations et d'intérêts affiliés au Hezbollah, contre lesquels les Forces de défense d'Israël vont agir dans un avenir proche", a-t-elle averti.
La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé qu'une frappe israélienne avait fait "au moins 73 morts" samedi soir, dans une zone résidentielle de Beit Lahia, dans le nord du territoire palestinien où l'armée mène une nouvelle offensive contre le Hamas.
"Les équipes de la Défense civile ont retrouvé 73 morts et un grand nombre de blessés par une frappe visant une zone résidentielle" de Beit Lahia "et il reste des morts sous les décombres", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
L'armée israélienne a affirmé que le bilan donné par les autorités de Gaza "ne correspond pas" aux informations en sa possession, notamment "les munitions utilisées et la précision d'une frappe sur une cible du Hamas".
Les Palestiniens vivent des "horreurs indescriptibles" dans le nord de la bande de Gaza, a dénoncé samedi la cheffe intérimaire de l'ONU pour l'aide humanitaire, Joyce Msuya.
"Des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes", a déclaré sur le réseau social X Mme Msuya. "Ces atrocités doivent cesser", a-t-elle exhorté.