Israël a annoncé ce samedi la mort d'Hassan Nasrallah à 64 ans, chef du Hezbollah libanais depuis 1992, dans une frappe menée vendredi soir sur Beyrouth (Liban). Il avait ouvert le front du sud du Liban en soutien à l'organisation terroriste du Hamas, dont l'attaque du 7-Octobre avait déclenché la guerre avec Tsahal.
Il était un allié de l'Iran et l'ennemi juré d'Israël. Hassan Nasrallah, âgé de 64 ans et chef du Hezbollah, mouvement islamiste armé libanais financé par Téhéran, a été tué dans une frappe menée par Tsahal sur le QG de l'organisation à Beyrouth vendredi soir. «Nous avons tous les éléments qui nous permettent de dire qu'il a été éliminé», a affirmé sur CNEWS le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne.
Depuis le début de la guerre à Gaza, consécutive à l'attaque du 7-Octobre perpétrée par l'organisation terroriste et islamiste du Hamas contre Israël, Hassan Nasrallah avait fait le choix d'ouvrir le front du sud du Liban en soutien à son allié palestinien.
De rares apparitions en public
Chef du Hezbollah depuis 1992 (il avait alors succédé à Abbas Moussaoui assassiné par Israël), il avait donc été l'un des protagonistes principaux de la guerre de l'été 2006 avec Israël qui avait duré trente-trois jours. Depuis ce conflit, Hassan Nasrallah n'était plus apparu que rarement en public et son lieu de résidence était tenu secret.
Considéré comme l'homme le plus puissant du Liban, il était à la tête d'une milice lourdement armée et composée, selon lui, de 100.000 combattants. En 2013, il avait annoncé être être intervenu militairement en Syrie voisine pour soutenir le régime de Bachar al-Assad, empêtré dans la guerre civile.
Au Liban, il s'était mis à dos plusieurs camps, lorsque son parti avait été directement accusé d'être impliqué dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2005, puis lorsque ses hommes armés avaient pris brièvement le contrôle de Beyrouth en mai 2008.
