Cinq enquêteurs français du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) participent actuellement aux recherches sur le crash de l’avion de la Voepass, qui a fait 62 morts vendredi dernier en s’écrasant au Brésil.
Ils viennent apporter leur expertise. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) français a annoncé lundi participer à l'enquête sur le crash de l'avion de la compagnie aérienne Voepass, survenu vendredi dernier au Brésil, dans lequel 62 personnes sont mortes.
Les enquêteurs français ont pour mission d’épauler le Centre d’investigation et de prévention des accidents aéronautiques du Brésil (Cenipa), qui n’est autre que l'appareil impliqué dans l'accident ayant été fabriqué en France.
Un bimoteur franco-italien
«Cinq enquêteurs sont sur place, accompagnés par des conseillers techniques d'Airbus», a précisé l'autorité française de sécurité de l'aviation civile dans son message posté sur X ce lundi. Pour rappel, l'avion était un bimoteur du constructeur franco-italien ATR (filiale d'Airbus et de Leonardo), de modèle 72-500, avec double hélice, une longueur de 27 mètres et une capacité de 68 passagers.
⚠️Accident de l’@ATRaircraft 72-500 immatriculé PS-VPB exploité par #Voepass survenu le 09/08/24 à #Vinhedo / @BEA_Aero participe à l’enquête ouverte par le Brésil #CENIPA/ 5 enqueteurs @BEA_Aero
sont sur place accompagnés de conseillers techniques @ATRaircraft.— BEA (@BEA_Aero) August 12, 2024
L'appareil devait relier Cascavel, dans l'Etat du Parana (sud), à l'aéroport international de Guarulhos, à Sao Paulo. Après une chute brutale, il s'est écrasé à Vinhedo, localité de 76.000 habitants située à quelque 80 kilomètres au nord-ouest de Sao Paulo.
Des images diffusées par les médias locaux ont montré l'appareil au moment de sa chute à grande vitesse, et d'autres une longue colonne de fumée s'élevant depuis le site de l'impact, un quartier où il n'y a pas eu de victimes parmi les habitants. Trois jours de deuil national ont été décrétés par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva après ce «tragique accident».