Un véhicule de la marque Tesla, qui a percuté et tué un motocycliste près de Seattle le 19 avril dernier, avait son système Autopilot activé, selon les autorités. À l’époque, le conducteur avait avoué avoir été distrait par son téléphone portable au moment du drame.
«L’enquête se poursuit», mais selon la patrouille de l'État de Washington (Washington State Patrol), la Tesla qui a tué un motocycliste près de Seattle en avril dernier roulait avec son système de conduite automatique activé au moment de l'accident.
Les enquêteurs sont parvenus à cette conclusion en téléchargeant les données sur le véhicule, une Tesla Model S 2022. De son côté, le conducteur de 56 ans impliqué dans le drame avait expliqué avoir été distrait par son téléphone, lorsque «l'instant d'après, il y a eu une détonation» et que sa voiture avait percuté la victime.
Jeffrey Nissen, 28 ans, qui roulait devant la Tesla, a été éjecté de sa moto au moment du choc, provoquant sa mort sur le coup. Après l'accident, le propriétaire du véhicule avait été arrêté.
L’Autopilot inquiète de plus en plus
La semaine dernière, Elon Musk, dirigeant de Tesla, a annoncé que la «conduite autonome intégrale» devrait pouvoir fonctionner sans supervision humaine d'ici à la fin de l'année 2024.
Alors que l’entrepreneur a promis la mise au point d’une flotte de robotaxis, l’Autopilot, cette fonctionnalité «qui apporte un gain de sécurité et de confort au volant» d'après l’entreprise, inquiète.
En effet, la National Highway Traffic Safety Administration, l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière, a constaté que l’utilisation de ce système avait déjà provoqué 75 accidents dans le pays.