Un groupe d'experts français s'apprête à balayer une nouvelle zone de recherche de 2.000 km2, dans l'Océan Indien. Menés par l'ancien commandant de bord d'Air France Patrick Blelly, ils enquêtaient depuis une dizaine d'années sur ce mystère aérien.
Depuis de longues années, l'ancien commandant d'Air France Patrick Blelly et l'ingénieur Jean-Luc Marchand essayent de percer le mystère entourant la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines. Ils ont finalement défini une zone de recherche qui n'a pas encore été balayée par des équipes sous-marines.
Cette zone, située à l'Est de la zone déjà balayée, suit un scénario de vol plané, qui aurait pu porter l'avion plus loin que les estimations initiales. Selon cette équipe française, le pilote de ce Boeing 777 a dû procéder à un amerrissage à environ 250 km/h au large de l'Australie.
Les passagers tués sans souffrance ?
Dans son rapport, l'équipe française explique avoir bénéficié de nouvelles informations fournies par les radars militaires malaisiens. Grâce à eux, ils affirment que l'avion «a été volontairement dépressurisé. La personne aux commandes a voulu faire croire aux passagers qu’il y avait un problème. Elle a simulé une descente d’urgence, pour s’assurer que personne ne bouge».
Ce faisant, et en restant à une altitude estimée à 9100 mètres, où l'oxygène est rare, le pilote a provoqué une mort sans souffrance de l'ensemble des passagers.
Selon les experts, c'est aux alentours de l'île de Sumatra (Indonésie) que le pilote a effectué un dernier virage. Il a ensuite piqué vers l’Océan et s'y est posé dans «un amerrissage bien maîtrisé n’ayant produit que peu de débris».