«Le Hamas est un ennemi de la pire espèce qui n’a toujours pas libéré des bébés kidnappés», affirme ce samedi 8 juin, sur CNEWS le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole du Tsahal.
Ce samedi 8 juin 2024, l'armée israélienne a annoncé avoir libéré quatre otages du Hamas, lors d'une opération militaire à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. « Nous sommes déterminés à tout faire au niveau militaire et par d’autres moyens, s’il y a, pour libérer nos otages, démanteler et détruire le Hamas de la bande de Gaza. C'est un danger pour Israël, un danger pour les Gazaouis et un danger pour la région », assure le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole du Tsahal, ce samedi 8 juin sur CNEWS.
«Il n’y a pas d'autres alternatives pour détruire le Hamas que la force»
Les quatre otages libérés ce samedi avaient été enlevés le 7 octobre dernier sur le site du festival de musique électro Nova dans le sud de l'Israël, par des combattants du Hamas. Après l'opération militaire effectuée par l'armée israélienne pour les libérer, Olivier Rafowicz affirme la détermination du Tsahal. «Vous fêtez en France le débarquement, où des centaines de milliers d’hommes sont arrivés pour faire la guerre et pour combattre et vaincre la barbarie nazie. Il n’y avait pas d'autres alternatives que le combat et l’élimination du nazisme par la force. Aujourd'hui, il n’y a pas d'autres alternatives pour détruire le Hamas que la force. Le Hamas n’est pas prêt, ni à dialoguer, ni à vouloir la paix», déclare-t-il.
Aujourd'hui, 116 otages sur les 251 enlevés le 7 octobre sont encore prisonniers à Gaza. Pour le porte-parole du Tsahal, la route vers la paix est encore longue. «Le Hamas utilise les Palestiniens comme bouclier humain. Le ko humanitaire, toutes les victimes collatérales de ce conflit, sont la responsabilité du Hamas. Il fera tout, en utilisant les Gazaouis. Ces derniers doivent être libérés du Hamas».