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Israël-Hamas : Noa Argamani, dont la capture avait marqué les esprits, fait partie des 4 otages libérés

Noa Argamani a été libérée du Hamas lors d'une opération militaire israélienne.©REUTERS

Ce samedi, l'armée israélienne a libéré quatre otages israéliens lors d'une opération militaire qualifiée de «difficile» à Nousseirat, dans la bande de Gaza. Parmi eux, Nora Argamani, dont la capture, le 7 octobre, avait marqué les esprits.

Noa Argamani, 25 ans, Almog Meir Jan, 21 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 40 ans. Il s'agit des quatre otages, enlevés par le Hamas le 7 octobre lors du festival de musique électro Nova, qui ont été secourus par l'armée israélienne ce samedi.

Ils ont été transférés pour des examens médicaux au centre Tel Hashomer Sheba selon un communiqué de Tsahal. Après ces libérations, il reste encore 120 personnes retenues à Gaza selon l’armée israélienne.  

Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a qualifié sur X l'opération «d'héroïque». Plus tôt, l'armée israélienne avait ciblé des infrastructures terroristes à Nousseirat, entraînant la mort de 15 personnes et faisant de nombreux blessés.  

La famille de Noa Argamani avait partagé une vidéo qui avait fait le tour du monde le 7 octobre. Sur ces images, on pouvait apercevoir la jeune Israélienne de 25 ans être enlevée par des terroristes du Hamas. Elle était emmenée de force sur une moto et séparée de son petit ami, Avinatan Or, qui est toujours détenu par le Hamas selon sa famille.  

La voix de Noa Argamani hurle à plusieurs reprises dans cette vidéo. Elle y supplie ses ravisseurs de ne pas la tuer. L’étudiante en informatique avait de nouveau été entendue dans une vidéo de propagande du Hamas le 31 mai dernier : «Bonjour, je suis la prisonnière du Hamas. Je suis en captivité depuis plus de 237 jours et je ne sais pas combien de temps je resterai. Je m'adresse au peuple d'Israël : sauvez-nous».  

En janvier, elle apparaissait dans une vidéo du Hamas aux côtés de deux autres otages. Elle semblait alors très amoindrie physiquement.

Nora Argamani a pu revoir sa mère Liora, atteinte d’un cancer au cerveau en phase terminale, qui implorait le groupe islamiste de lui rendre sa fille pour la revoir avant qu’il ne soit trop tard. Des images de médias israéliens témoignent de la présence de l’ex-otage à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv en compagnie de son père.

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