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Airbus A400M : ce qu’il faut savoir sur cet avion militaire particulier utilisé par le Kazakhstan

Airbus Defence and Space a été créé en 2014. [©Miguel MEDINA/AFP]

Airbus va livrer deux avions militaires au Kazakhstan. Deux engins qui s’illustrent par des particularités qui feront datent dans l’histoire de l’aéronautique.

Grande première pour l’aviation Kazakhstanaise. Le constructeur aéronautique Airbus Defense and Space a livré deux avions d’un nouveau genre à l’ex-état soviétique. Présentés le 15 avril dernier à Séville, où Airbus possède une usine, les deux engins du modèle A400M Atlas ont fait forte impression. La Dépeche note que les appareils détonnent du paysage de l’aviation moderne de par deux caractéristiques. Sa peinture, grise brillante, a quasiment disparu de l’aviation, remplacée la plupart du temps par une couleur gris mat de basse visibilité. Un ton qui ne conserve que les nuances de blanc, noir et gris de manière à obtenir un camouflage optimal.

L’écriture sur l’appareil est à la fois en cyrillique et en anglais, ce qui met en exergue le détachement du pays avec ses racines soviétiques. Les deux avions devront remplacer les deux derniers modèles An-12 Cub de l’armée kazakhstanaise, eux-mêmes de couleur gris mat.

Une révolution dans l'aviation ? 

Autre spécificité de l’engin : il est dénué d’une perche de ravitaillement à l’avant. Cela s’explique par le fait qu'Airbus ne peut pas livrer d’avions de ce type aux pays ne figurant pas dans la liste des pays de l’Union Européenne. Les A400M Atlas seront destinés aux transports de matériel. Il s’agit de la première vente d’Airbus Defense and Space à un ancien pays soviétique. Les spécificités audacieuses réclamées par le Kazakhstan pourraient servir de modèle précurseur dans le futur de l’aviation militaire.

Les deux A400M Atlas avait été commandés il y a deux ans et demi à la surprise générale à la compagnie européenne alors que l’entreprise battait de l’aile. L’opération avait alors relancé l’attractivité des quadrimoteurs européens. Dans la foulée, l’Indonésie avait à son tour passé commande à la firme allemano-britanico-ibérico-française.

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