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Emeutes en Nouvelle-Calédonie : le gendarme grièvement blessé par balle est mort

Les faits se sont déroulés dans le secteur de Plum, un village côtier de la commune du Mont-Dore sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie. [AFP]

Le gendarme grièvement blessé par balle ce mercredi 15 mai en marge des émeutes en Nouvelle-Calédonie, est décédé des suites de sa blessure.

Une violence qui ne fait que s'accroître. Alors que l’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral en Nouvelle-Calédonie, de nouvelles émeutes ont eu lieu ce mercredi, en marge desquelles un gendarme est décédé d'une blessure par balle.

Les faits se sont déroulés dans le secteur de Plum, un village côtier de la commune du Mont-Dore sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Calédonie. Les premiers soins lui avaient été prodigués à l’antenne médicale du Régiment d’infanterie de marine du Pacifique (Rimap).

L'état d'urgence décrété dans l'archipel

La gendarmerie nationale a publié un post sur ses réseaux sociaux, notamment X, exprimant une «douleur et vive émotion à la suite du décès de notre camarade de l'escadron de Melun dans l'exercice de ses fonctions. Nos sincères condoléances et tout notre soutien à sa famille, à ses proches et à ses camarades».

Le président de la République Emmanuel Macron a également réagi sur X, exprimant sa «vive émotion en apprenant la mort d’un de nos gendarmes de l’escadron de Melun en Nouvelle-Calédonie. La Nation pense à sa famille, à ses proches, à tous ses frères d'armes dont l'engagement pour nous protéger force le respect».

A l'issue d'un conseil de défense et de sécurité nationale réuni dans la matinée, le chef de l'État a annoncé que le décret visant à instaurer l'état d'urgence dans l'archipel français du Pacifique Sud serait inscrit à l'ordre du jour du conseil des ministres prévu mercredi après-midi.

Les principaux partis indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie avaient appelé peu de temps avant «solennellement l'ensemble de la population» du territoire «au calme et à la raison», après deux nuits de violences au cours desquelles trois personnes sont mortes et des centaines d'autres ont été blessées.

«Malgré la situation insurrectionnelle que nous traversons depuis 48h et parce que nous sommes appelés à poursuivre le vivre-ensemble, nous appelons solennellement l'ensemble de la population au calme et à la raison», ont écrit dans un communiqué commun l'UC-FLNKS, l'Union nationale pour l'indépendance, Les Loyalistes, le Rassemblement-LR et l'Eveil océanien.

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