En 2019, la journaliste et autrice E. Jean Caroll affirmait avoir été victime de viol et d’agression de la part de Donald Trump. Après avoir gagné plusieurs procès contre lui, elle sera de retour devant la justice cette semaine pour un nouveau procès en diffamation contre l’ancien président.
Une autre affaire qui vient s’ajouter sur le bureau de Donald Trump. Ce mardi s’ouvre un nouveau procès contre l’ancien président des États-Unis pour diffamation, intenté par l’autrice et journaliste E. Jean Carroll.
Âgée de 80 ans, cette dernière, ancienne chroniqueuse du magazine Elle, avait accusé Donald Trump d’agression sexuelle, dans un article du New York Magazine publié en juin 2019. Les faits remontaient à 1996 et E. Jean Carroll a donné plus de détails sur cette agression dans un livre publié quelques mois plus tard. Elle y affirmait avoir croisé Donald Trump dans le grand magasin Bergdorf Goodman à New York. Le Républicain lui aurait alors demandé de l’aider à choisir un cadeau pour une femme, avant de l’entraîner dans une cabine d’essayage, de l’embrasser de force et de la violer, selon son récit.
Cette version a toujours été contestée par Donald Trump. Il était encore président des États-Unis au moment où E. Jean Carroll avait révélé cette affaire, et s'était défendu en affirmant n’avoir jamais rencontré l’autrice dans ce grand magasin, et l’accusant de chercher à mieux vendre son livre en inventant cette histoire à son sujet.
DONALD Trump reconnu coupable
E. Jean Carroll a par la suite porté plainte pour diffamation contre Donald Trump devant la Cour suprême de New York, en novembre 2019. En mai 2023, il a été jugé coupable par un jury d’un tribunal civil de New York de l’agression sexuelle de 1996, mais également de diffamation, pour des propos tenus en octobre 2022. E. Jean Carroll a ensuite déposé une nouvelle plainte pour diffamation concernant des propos antérieurs à ceux de 2022, dont le procès devant un jury doit commencer ce mardi 16 janvier.
Déjà condamné à lui verser 5 millions de dollars de dommages, Donald Trump pourrait être contraint de lui verser une somme supplémentaire lors de ce nouveau procès.