Alors que l'année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a indiqué ce mardi qu'il était encore possible d'«éviter le pire de la catastrophe». Mais pour cela, il faut agir dès «maintenant», a-t-il précisé.
Un très mauvais présage. D'après le porte-parole d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, l'année 2023 - la plus chaude de l'Histoire - serait «un simple aperçu de l'avenir catastrophique qui s'annonce si nous n'agissons pas maintenant».
«Le secrétaire général pense que l'humanité est en train de brûler la Terre. 2023 est un simple aperçu de l'avenir catastrophique qui s'annonce si nous n'agissons pas maintenant», a ainsi déclaré ce mardi 9 janvier Stéphane Dujarric devant les journalistes, promettant malgré tout que le pire pouvait être évité.
«Nous pouvons encore éviter le pire de la catastrophe»
«Nous devons répondre aux records de températures par des actions révolutionnaires. M. Guterres pense que les dirigeants doivent s'engager à de nouveaux plans d'action climatiques sérieux, à mettre un terme à l'ère des énergies fossiles rapidement et équitablement, et à investir pour aider les pays les plus vulnérables à lutter contre le chaos climatique», a-t-il ajouté.
«Nous pouvons encore éviter le pire de la catastrophe», estime-t-il, «mais seulement si nous agissons maintenant avec l'ambition nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5°C et assurer la justice climatique», a-t-il encore indiqué.
2023, marquée par un cortège de désastres climatiques inédits, est bien l'année la plus chaude de l'Histoire, flirtant pour la première fois sur une année entière avec la limite de 1,5°C de réchauffement climatique fixée par l'accord de Paris, a annoncé mardi l'observatoire européen Copernicus dans son bilan annuel.
Avec une température moyenne de 14,98°C, l'année écoulée a été 1,48°C plus chaude que le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900). Le nouveau record dépasse d'une large marge (0,17°C) le précédent, pourtant récent, de 2016.