Les recherches se poursuivent en Australie pour tenter de retrouver les restes d'un surfeur attaqué par un requin mardi 31 octobre.
Quelqu'un a crié «requin !», mardi 31 octobre sur une plage près de Granites Beach, en Australie. Mais cette alerte est sans doute arrivée trop tard pour l'un des surfeurs qui affrontaient les vagues à ce moment-là. Un homme âgé de 55 ans a été attaqué par le squale, sous les yeux des autres baigneurs. Son corps n'a pas encore été retrouvé.
D'après les dernières informations publiées par les médias australiens, des morceaux de planche de surf et de combinaison ont été découverts par les autorités. Cité par 9news, le directeur de la police de l'Australie-Méridionale, Paul Bahr, précise néanmoins que ces objets sont «difficilement identifiables» et que leur examen se poursuit, de même que les recherches.
L'un des surfeurs sur les lieux au moment de l'attaque, Ian Brophy, dit avoir «vu le requin se jeter (sur la victime) et mordre». Auprès du journal The Advertiser d'Adélaïde il a raconté que le prédateur est «passé par-dessus» le surfeur, l'a mordu avant de «l'entraîner sous l'eau, puis plus rien pendant une minute ou deux, du sang partout» et, enfin, la planche surgissant à la surface.
Un requin «de la longueur d'une berline»
«Je l'ai vu dans une vague et le requin avait son corps dans la gueule. C'était épouvantable», a-t-il ajouté. Interrogé sur la disparition du corps de la victime, le témoin a déclaré : «Le requin a tout pris, je pense».
Lors des recherches, Jeff Schmucker, un habitant de la région, a prêté main forte aux services d'urgence grâce à son jet ski. En se rendant sur la zone de l'attaque, il a croisé le chemin d'un grand requin blanc «de la longueur d'une berline». Auprès d'ABC, il a précisé ne pas être en mesure de certifier qu'il s'agit de l'animal en cause.
Ces animaux ne sont pas rares le long des côtes de l'Australie-Méridionale et, selon Charlie Huveneers, expert en requins à l'université Flinders, le nombre de morsures a augmenté au cours des quatre dernières années. Selon lui, cela est dû à l'augmentation de la population, mais aussi au changement climatique.
Le réchauffement des océans conduit en effet les squales à se rapprocher des côtes pour trouver des proies. Ils sont alors plus susceptibles d'entrer en contact avec des humains.