À l'occasion d'un voyage organisé par la présidente de l'Assemblée nationale pour afficher sa solidarité à Israël, le député des Français de l'étranger, Meyer Habib, s'est rendu dans le pays en compagnie de Yaël Braun-Pivet, d'Éric Ciotti, et de Mathieu Lefèvre. Il a par ailleurs fustigé le refus exprimé par les députés de gauche, pourtant invités à se joindre au déplacement.
De retour d'Israël, le député LR des Français de l'étranger, Meyer Habib, qui était en visite dans l'État hébreu accompagné de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, du président des Républicains, Éric Ciotti, et du président (Renaissance) du groupe d'amitié France-Israël, Mathieu Lefèvre, a fustigé la non-présence des députés de gauche, dont certain seraient, selon lui, des «pyromanes».
«Je regrette qu'il n'y ait aucun député de gauche qui soit venu, puisque la présidente les a invités, et ils ne sont pas venus. Je parle des Socialistes, des Communistes, je parle évidemment des Insoumis, le but c'était de venir apporter une solidarité à un peuple meurtri. Le drame aujourd'hui, c'est que certains à gauche sont des pyromanes», a déploré Meyer Habib.
Un message «pas équilibré» pour la gauche
Depuis un hôtel de Tel-Aviv ce dimanche, après s'être rendue sur des lieux des attaques meurtrières du Hamas palestinien, la titulaire du perchoir a non seulement souligné que la France soutenait «pleinement Israël» mais aussi que «rien ne doit empêcher le pays de se défendre». De quoi susciter la contestation d'une partie de la gauche qui n'estime pas ce discours «équilibré».
L'entourage de Yaël Braun-Pivet avait par ailleurs indiqué que le PS et le Parti communiste avaient été conviés pour ce déplacement mais n'avaient pas donné suite, ce que les deux formations politiques confirment. «Nous avons décliné car nous avons demandé que cette délégation porte un message dénonçant également les bombardements à Gaza et qu'elle salue l'autorité palestinienne autant que les autorités israéliennes. Il ne nous a pas paru opportun de participer à cette délégation dont le message n'était pas équilibré», a affirmé le chef du Parti communiste Fabien Roussel.
«Les gens n'arrivent pas à comprendre que l'on dise en permanence qu'Israël à le droit de se défendre, mais l'État d'Israël a été agressé par des barbares, des femmes ont été égorgées, on est dans la barbarie la plus absolue, la moindre des choses que l'on attend, c'est de condamner cela. Condamner la barbarie islamiste qui défigure la France et notre pays. Or, certains en France ne sont là que pour manifester, alors que des juifs sont massacrés dans ce petit pays», a répondu Meyer Habib.
«On a le droit d'exprimer sa solidarité avec peuple palestinien, cela ne dérange personne, en revanche on n'a pas le droit de dire "Israël assassin" alors que l'État d'Israël est agressé. Et la gauche, c'est leur essence, c'est leur moteur, c'est leur carburant électoral. Ils ont perdu les ouvriers, alors ils ont changé la faucille et le marteau pour le vert islamique», a conclu le député des Français de l'étranger.