Selon les résultats d’une nouvelle expertise, relayés par le site américain Variety, la détente de l’arme qui a tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins a forcément été pressée par le comédien. Ce qui pourrait relancer les poursuites d’homicide involontaire à son encontre.
L’affaire est loin d’être classée. Alec Baldwin pourrait à nouveau faire l’objet de poursuites pour homicide involontaire, après le tir mortel sur le tournage du film «Rust» en 2021 ayant causé la mort de la directrice de la photographie, Halyna Hutchins, suite à la publication des résultats d’une expertise concernant l’arme à feu.
Si le comédien de 65 ans, connu pour son rôle dans la série «30 Rock», a toujours affirmé que son arme était inoffensive et nié avoir appuyé sur la détente au moment du drame, le rapport d’expertise commandé par les procureurs spéciaux, Kari Morrissey et Jason Lewis, affirme l’exact contraire, précise le site américain Variety.
Les experts qui ont entièrement reconstruit le revolver – qui avait été cassé lors des tests effectués auparavant par le FBI – sont arrivés à la conclusion que l’arme a forcément été actionnée après la pression de la détente.
«Cet incident mortel a été la conséquence de la rétraction manuelle du marteau complètement vers l’arrière, en position et armée, suivie à un moment donné de la traction ou de l’enfoncement vers l’arrière de la gâchette. Bien qu’Alec Baldwin ait nié à plusieurs reprises avoir appuyé sur la détente, compte tenu des tests, des découvertes et des observations rapportées ici, la gâchette devait être suffisamment enfoncée pour libérer le marteau du revolver, qu’il fut complètement armé ou bien rétracté.»
De nouvelles poursuites engagées ?
En juin dernier, au moment de la demande d’expertise, les procureurs avaient précisé que, si l’arme ne présentait pas de défaut particulier à l’issue de l’analyse, Alec Baldwin serait à nouveau visé par des poursuites pour homicide involontaire. Pour le moment, aucune annonce n’a été faite. La procureur Kari Morrissey a toutefois précisé dans un courriel rédigé jeudi dernier, que celle-ci était attendue prochainement.
En parallèle de cette affaire, l’ouverture du procès de l’armurière Hannah Gutierrez-Reed pour homicide involontaire et falsifications de preuves a été fixée au 6 décembre prochain. Elle a décidé de plaider non-coupable, et maintient, par la voix de ses avocats, que le fournisseur d’armes, Seth Kenney, est l’unique responsable de la présence de vraies munitions sur le tournage ce jour-là.