Le procès pour soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens du Rassemblement national et de Marine Le Pen s'est achevé mercredi, et le tribunal rendra son jugement le 31 mars prochain à 10h.
Le rendez-vous est fixé. Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 31 mars prochain à 10h dans le cadre du procès pour soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires européens du Rassemblement national et de Marine Le Pen.
L’ancienne candidate à la présidentielle, à qui la présidente a donné la parole une dernière fois comme aux 24 autres prévenus, n’a pas souhaité prononcer de derniers mots à la barre.
«Le délai donné par le tribunal avant son délibéré est assez révélateur des sujets de droit très nombreux que le tribunal aura à trancher», et «démontre que cette affaire est beaucoup moins simple que certains ont voulu penser. J'ai toujours l'espoir que nous serons entendus», a cependant analysé Marine Le Pen devant la presse à la sortie de la salle.
Pour rappel, le tribunal a requis une peine de cinq ans de prison dont deux ferme aménageables et de 300.000 euros d'amende, ainsi que l’inéligibilité avec exécution provisoire. Une peine éventuelle qui avait rendu soudainement bien réelle la possibilité que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter en 2027, et pris tout le monde de court, provoquant des critiques dans son camp politique et au-delà.
Aucun impact sur la censure
Marine Le Pen a assuré que son procès n’entrait «aucunement en considération» pour une éventuelle censure du gouvernement.
Interrogée sur les conséquences politiques de ce procès, Marine Le Pen a répondu qu'il y en avait «zéro». «Je ferai ce que j'ai à faire dans le cas de la défense des Français. Et ce procès qui intervient n'entre aucunement en considération», a-t-elle affirmé, ajoutant être «sereine» quant au rendu.