Le cabinet de conseil en ressources humaines Mercer a publié un classement des villes les plus chères du monde pour les expatriés en 2023.
Si vous prévoyez de vous installez à l'étranger, ce classement vous donnera des pistes. Ce mercredi 21 juin, Mercer a publié son palmarès des villes les plus chères du monde pour les expatriés en 2023.
Le cabinet de conseil en ressources humaines a mené une étude comparative sur plus de 400 villes en s'appuyant sur des critères tels que le logement, la nourriture, le transport ou encore les articles ménagers. Mercer a fini par sélectionner 227 villes où le coût de la vie et du logement est le plus élevé.
Hong Kong reste leader
La première surprise vient d'Asie. Tokyo, la capitale du Japon, a quitté le top 10, finissant à la 19e place du classement. Dans le palmarès, le continent asiatique reste très présent. Hong Kong termine encore une fois en tête du palmarès des villes les plus chères pour les expatriés, suivie de Singapour, qui progresse de six places par rapport à 2022.
En Europe, la Suisse place quatre villes dans le top 10 : Zurich (3e), Genève (4e), Bâle (5e), Berne (7e) et Copenhague, la capitale du Danemark (9e).
La première ville française arrive à la 35e place : Paris. La capitale française conserve son rang par rapport à 2022. Quatre autres villes apparaissent également au classement : Nouméa, en Nouvelle-Calédonie (70e), Lyon (92e), Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe (103e) et Toulouse (121e).
Un classement pour les employeurs
Ce classement des villes d'expatriation les plus onéreuses sert aux expatriés eux-mêmes mais également à leur employeur. Cette étude leur permet de déterminer leur stratégie de rémunération pour leurs employés expatriés.
«La concurrence sur le marché mondial des talents est féroce et avec l’inflation qui affecte à la fois les salariés et les entreprises, les employeurs doivent faire preuve de flexibilité. La structure des stratégies de rémunération pour les travailleurs expatriés [...] doit non seulement être claire, mais aussi s'appuyer sur des données fiables», déclare Yvonne Traber, associée et responsable mondiale de la mobilité chez Mercer, dans un communiqué.