Après le terrible naufrage d’un bateau de migrants qui a fait au moins 78 morts, neuf Égyptiens soupçonnés d’être des passeurs ont été arrêtés en Grèce.
Les recherches sont toujours en cours pour retrouver d’éventuelles victimes du naufrage qui a fait au moins 78 morts au large de la Grèce. Neuf Égyptiens ont été arrêtés à Kalamata, au sud de la Grèce, soupçonnés d’être des passeurs. Le capitaine de l’embarcation qui a chaviré fait partie du groupe de suspects arrêtés. Ils sont soupçonnés de «trafic illégal» d’êtres humains.
Le bateau qui a coulé, un bateau de pêche, avait quitté l'Égypte à vide avant d'embarquer des migrants à Tobrouk, une ville portuaire de l'Est de la Libye, et avait mis le cap sur l'Italie.
Si le naufrage a déjà fait 78 victimes, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit «redouter que des centaines de personnes supplémentaires» se soient noyées «dans l'une des tragédies les plus dévastatrices en Méditerranée en une décennie». Selon les informations du porte-parole du gouvernement grec, Ilias Siakantaris, qui n’ont pas encore été confirmées, environ 750 personnes se trouvaient à bord du chalutier avant le naufrage.
Pour l’heure, 104 personnes ont été secourues et ont pu être accueillies en Grèce. Les rescapés retrouvées ne sont cependant que des hommes, faisant craindre aux autorités que de nombreuses femmes et enfants ne figurent parmi les disparus en mer. Un témoin a raconté à la télévision grecque qu’une centaine d’enfants se trouvaient dans la cale de l’embarcation.
D’importants moyens sont mobilisés pour retrouver d’autres naufragés, dont deux patrouilleurs, une frégate de la marine, trois hélicoptères et neuf autres navires.