Les dirigeants de l'armée et des forces paramilitaires en guerre au Soudan ont convenu d'une trêve de sept jours, du 4 au 11 mai, lors d'un entretien téléphonique ce mardi 2 mai.
Une trêve négociée entre les belligérants. Les dirigeants de l'armée, et des responsables des forces paramilitaires ont convenu d'une trêve de sept jours au Soudan, du 4 au 11 mai, lors d'un appel téléphonique entre les deux camps ce mardi 2 mai.
«Le général Abdel Fattah al-Burhane (...) et le général Mohamed Hamdane Daglo (...) ont convenu en principe d'une trêve de sept jours du 4 au 11 mai», a annoncé le ministère sud-soudanais des Affaires étrangères dans un communiqué. «Les deux hommes ont également donné leur accord (...) pour nommer des représentants pour des négociations de paix qui doivent se tenir dans le lieu de leur choix», précise le communiqué.
Pourtant, l'accord autour d'une précédente trêve avait, en premier lieu été trouvé, mais non respecté dès le début de celle-ci. Elle aurait initialement du prendre fin ce mercredi 3 mai.
Plus de 330.000 personnes ont été déplacées et 100.000 sont parties vers les pays voisins, selon l'ONU, qui s'attend à huit fois plus de réfugiés. Ceux qui restent endurent des pénuries d'eau, d'électricité et de nourriture à Khartoum, la capitale. C'est une «véritable catastrophe», a réagi l'organisation, rappelant que le Soudan reste l'un des pays les plus pauvres de la planète.