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Guerre en Ukraine : tout savoir sur la «Garde féminine de l'Oural», ces Russes prêtes à prendre les armes

Des femmes russes se forment au maniement des armes dans l'Oural. [Anna YURIEVA / AFP]

Alors que l'armée russe a connu quelques gros échecs dans la guerre contre l'Ukraine, un groupe de femmes nommé la «Garde féminine de l'Oural» se forme en cas d'appel au front.

Épargnées par le service militaire, les femmes russes ne sont pas appelées au front dans le conflit mêlant la Russie à l'Ukraine. Mais dans un coin de l'Oural, certaines ont décidé de se former au combat : il s'agit de la «Garde féminine de l'Oural».

La fondation de ce groupe volontaire de femmes remonte au mois de septembre 2022, lorsque le président Vladimir Poutine décrète la mobilisation de centaines de milliers de civils pour combattre en Ukraine, afin d'aider les soldats russes en grande difficulté.

Des volontaires pour partir au front

Suite à cet appel, Olga Smetanina décide de créer cette structure pour former des femmes à la défense de la patrie dans sa ville, Ekaterinbourg, dans l'Oural.

Fin 2022, son ONG avait formé une cinquantaine de femmes au maniement d'armes, à la médecine tactique, à l'autodéfense et même à l'usage de drones. Un deuxième groupe, avec autant d'élèves, est lui en plein cursus. Les apprenties guerrières sont formées grâce à d'anciens militaires russes, qui sont impressionnés par la motivation de ces dernières. «Au début, j'étais assez sceptique, mais j'ai compris que je m'étais planté. Elles constituent une vraie Garde féminine !», explique «Zoulous», formateur à la médecine tactique.

Pour la femme de 36 ans, cette initiative est un devoir. «On s'est dit que si jamais, Dieu nous en préserve, il devait y avoir une attaque, un danger quelconque pour la population, les citoyens, les vieux, nous devions apprendre à nous défendre», a-t-elle déclaré, en reprenant les idées du Kremlin quant à une supposée guerre par procuration de l'Occident contre la Russie.

Au vu du succès de ce groupe de femmes formées au combat, Olga Smetnina souhaite fonder un centre «Génération Z», dans lequel pourraient être formés des femmes, mais aussi des hommes et des adolescents.

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