Alors que les victimes des séismes survenus le 6 février dernier en Turquie et en Syrie continuent d'être sauvées de sous les décombres, certaines souffrent du «syndrome des ensevelis».
Un symptôme provoqué suite à l'immobilisation corporelle. Le «syndrome des ensevelis», également appelé syndrome de «Bywaters», du nom du médecin britannique qui le décrit, est une réaction observée chez les personnes coincées, dans l'incapacité de bouger leur corps pendant un temps conséquent.
Cette «rhabdomyolyse traumatique» (état lors duquel la victime présente un endommagement des fibres musculaires) est la conséquence d'un choc important et peut engendrer une insuffisance rénale aiguë (IRA).
Ce dysfonctionnement entraîne dans certains cas des amputations des membres sur certaines victimes.
Une petite syrienne risque de perdre ses jambes
Ce jeudi 23 février, une petite Syrienne âgée de 9 ans, Cham al-Cheikh Mohammad, a été transportée vers la Turquie. La fillette souffre du «syndrome des ensevelis» après avoir été coincée sous les décombres pendant plus de 40 heures.
Elle risque d'être amputée de ses deux jambes. D'après les secours, plus de cent victimes issues de la même zone syrienne que la petite Cham souffriraient d'une rhabdomyolyse traumatique, pouvant endommager les reins ou entrainer des complications cardiaques.
Les séismes du 6 février ont fait, en Syrie et en Turquie, plus de 45.000 morts et des centaines de blessés.