L’ancien président des Etats-Unis Donald Trump a affirmé, lors de meetings ce samedi dans le New Hampshire et en Caroline du Nord, que les prochaines élections de 2024 sont «la seule chance» de sauver l’Amérique, et s’est dit «déterminé» à reprendre la Maison blanche.
L’avenir des Etats-Unis repose selon lui entre ses mains. Ce week-end, l’ancien président américain Donald Trump a organisé différents meetings pour tenter de lancer sa campagne pour la Maison blanche en 2024.
D’abord dans le New Hampshire, le 45e président des Etats-Unis a déclaré : «Pour sauver l'Amérique, nous avons besoin d'un leader qui est prêt à affronter les forces qui détruisent notre pays, et nous avons besoin d'un président qui est prêt à se mettre au travail dès le premier jour, et c'est ce que je fais, je me mets au travail». Durant ce premier meeting, Donald Trump a notamment abordé les thèmes politiques qui lui sont chers, comme la lutte contre la criminalité ou l’immigration, et s'est dit «déterminé» à reprendre la Maison blanche.
Quelques heures plus tard, en Caroline du Sud, Donald Trump a une nouvelle fois assuré que les élections de 2024 étaient la «seule chance» de sauver les Etats-Unis et que le pays avait besoin «d'un leader qui est prêt à le faire dès le premier jour».
Convaincre les républicains...
Donald Trump s’est par ailleurs rendu dans deux Etats clés lors des primaires républicaines, puisqu’ils sont parmi les premiers à organiser un vote. Un choix qui se veut stratégique pour redonner un coup de fouet à sa campagne.
Cependant, Donald Trump ne semble plus faire l’unanimité au sein du Parti Républicain, de nouveaux profils cherchant à émerger pour les futurs élections.
Sont notamment cités l’ancienne gouverneure de la Caroline du Sud Nikki Haley, ou encore l’actuel gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui ne sont pas officiellement lancés dans la course à la présidentielle mais qui laissent planer le doute sur leur candidature.
... Malgré les scandales politiques
Une potentielle concurrence interne au sein du Parti Républicain qui vient s’ajouter à d’autres tracas politiques pour Donald Trump, notamment concernant sa responsabilité lors de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. La commission parlementaire chargée de l’enquête sur cette attaque contre la démocratie américaine a notamment recommandé des poursuites pénales à l’encontre du 45e président des Etats-Unis, qui aurait exercé des pressions politiques pour faire invalider l’élection ou pour influencer le résultat.
Vient s’ajouter à cela la polémique sur les centaines de documents confidentiels et secret défense qu’il a emportés avec lui en quittant la Maison blanche, alors que les anciens présidents sont tenus de transférer tous leurs documents aux Archives nationales.
Malgré ces frasques, Donald Trump reste en bonne position pour être désigné candidat du Parti républicain en 2024. En effet, selon un sondage publié le 20 janvier dernier par le média américain The Hill, dans le cas d’une primaire républicaine, 48 % des électeurs républicains ont déclaré qu'ils soutiendraient Trump pour le poste, tandis que 28 % soutiendraient Ron DeSantis. Le rétablissement des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump, annoncé par le groupe Meta, pourrait également lui donner une audience supplémentaire.