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Brésil : retour au calme dans les lieux de pouvoir après l'assaut des partisans de Jair Bolsonaro

Plus de 300 personnes ont été arrêtées après que des partisans de Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, dimanche à Brasilia. Les lieux de pouvoir du Brésil ont été évacués par la police.

Après le chaos, le retour au calme. Les lieux de pouvoir brésiliens ont été progressivement évacués par la police après que des centaines de manifestants favorables à l'ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès - siège du parlement - ainsi que le palais présidentiel et la Cour suprême du Brésil, ce dimanche 8 janvier à Brasilia. 

Plus de 300 personnes ont été interpellées et le parquet général a demandé l'ouverture immédiate d'investigations pour établir «la responsabilité des personnes impliquées» dans l'attaque des bâtiments officiels. Le gouverneur de la région de Brasilia, Ibaneis Rocha, un proche de Jair Bolsonaro, a été suspendu de ses fonctions pour une durée de 90 jours.

La Place des Trois Pouvoirs de Brasilia, où se trouvent côte à côte le Congrès, le palais présidentiel du Planalto et la Cour suprême, avait été bouclée par les autorités. Mais les bolsonaristes sont parvenus à forcer les cordons de sécurité. Ils ont provoqué des dégâts considérables dans les trois immenses palais, qui sont des trésors de l'architecture moderne et regorgent d'œuvres d'art.

des images rappelant l'assaut du capitole

Sur les réseaux sociaux, des images impressionnantes rappelant l'attaque du Capitole le 6 janvier 2021 montraient dimanche une foule de manifestants investir les lieux de pouvoir de la capitale et commettre des dégradations.

La condamnation sans fermeté de Jair Bolsonaro

En déplacement en dehors de la capitale au moment des émeutes, le président Lula a condamné des «actes irresponsables» commis par des «vandales fascistes». «Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis», a-t-il promis.

Dans une série de tweets, l'ancien président Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis depuis quelques jours, a fini ce dimanche par condamner «les déprédations et invasions de bâtiments publics».

Cependant, il a aussi «rejeté les accusations, sans preuve» de son successeur selon qui il aurait encouragé les violences.

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