Les funérailles du pape émérite Benoit XVI ont eu lieu ce jeudi matin, sur la place Saint-Pierre de Rome, au Vatican. Le pape François l'a présidé, tandis que la France sera représentée par Gérald Darmanin.
Un moment «solennel et sobre», selon le Vatican. Les funérailles de Benoît XVI ont eu lieu ce jeudi 5 janvier, à partir 9h30. La dépouille du souverain pontife émérite, décédé le samedi 31 décembre, était exposée depuis lundi dans la basilique Saint-Pierre. Elle a été déplacée tôt ce matin (à 8h50), dans son cercueil, afin d’être déposée sur la place Saint-Pierre, pour le début de la cérémonie, quarante minutes plus tard.
Des dizaines de milliers de fidèles étaient attendus, tandis que le pape François a présidé lui-même les funérailles. A noter que si le chef suprême de l'Eglise catholique était présent, la cérémonie en elle-même était dirigée par le cardinal Giovanni Battista Re, qui est le doyen du Collège.
Des textes choisis par le pape François
Après l’acte pénitentiel et la prière liturgique du Kyrie, quatre textes religieux ont été lus et chantés. L’un en espagnol, l’un en latin, l’un en anglais et le dernier en italien. Puis, le pape François (qui a choisi les textes en question) a prononcé l’homélie. Le Vatican avait précisé que la prière universelle allait être dictée en français, arabe, allemand, portugais et italien, avec des intentions à destination de Benoît XVI, évidemment, mais aussi de François et des dirigeants des nations.
Puis, un dernier adieu a été adressé au pape défunt. Son cercueil a ensuite été transporté sous la basilique Saint-Pierre, dans les grottes du Vatican, où Jean-Paul II et Jean XXII avaient été inhumés avant lui, avant d’être proclamés saints.
Plusieurs délégations internationales étaient présentes pour la cérémonie. Côté français, ni Emmanuel Macron, ni ses prédécesseurs François Hollande ou Nicolas Sarkozy n'ont fait le déplacement. Face aux remarques que ces absences avaient pu provoquer, il avait été précisé qu’aucun chef d’Etat n’a été formellement invité par le Vatican, hormis ceux d’Allemagne et d’Italie. Les dirigeants politiques souhaitant assister à la cérémonie le feront alors de façon «privée».
L’exécutif avait ainsi décidé que la France serait représentée par Gérald Darmanin, puisque le ministre de l’Intérieur est aussi celui des cultes.