Présidente du sommet biodiversité, la Chine a présenté ce dimanche un texte de compromis pour sceller «le pacte de paix avec la nature», à Montréal.
Vers un accord historique en faveur de la planète ? La Chine, présidente de la 15e Convention sur la diversité biologique des Nations unies (COP15), qui se tient actuellement à Montréal, a présenté le texte qui doit être voté ce lundi, visant à trouver un accord historique pour protéger la planète.
Sur la base du texte de la présidence, les pays doivent approuver d'ici demain «l'accord de Kunming-Montreal», visant à stopper la destruction de la nature et de ses ressources indispensables à l'humanité d'ici la fin de la décennie.
L'objectif de protéger 30% des terres et des mers de la planète d'ici 2030, martelé et faisant figure de point clef de ces négociations, figure dans le projet d'accord présenté ce dimanche 18 décembre.
Concrètement, la Chine propose d'atteindre «au moins 20 milliards de dollars» d'aide internationale annuelle pour la biodiversité d'ici 2025 et «au moins 30 milliards d'ici 2030».
Une mesure notamment saluée par Brian O'Donnell, le directeur de l'ONG Campaign for nature, qui a expliqué que l'humanité prendrait «le plus grand engagement de l'histoire en faveur de la conservation des océans et des terres».