Ce jeudi 23 juin, l’hebdomadaire britannique «The Economist» a publié le classement des villes les plus agréables du monde. Vienne, en Autriche, retrouve la tête du classement.
La ville de Vienne a retrouvé sa première place du classement des villes les plus agréables du monde comme en 2018 et en 2019, selon un classement réalisé par «The Economist Intelligence Unit», la cellule de recherche et d’analyse affiliée à l’hebdomadaire anglais, The Economist. Si la ville autrichienne a réussi à reprendre sa première place, c’est tout simplement parce que la cité d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, a chuté dans le classement. Elle a perdu 33 places à cause des nombreux confinements sanitaires qui ont frappé la ville en 2021.
Paris remonte à la 19e place
Les experts ont récompensé la stabilité de Vienne, son offre éducative et médicale, ainsi que la qualité de ses infrastructures par la note maximale de 100 sur 100. Les facteurs culturels et environnementaux y sont quasi idéaux. L'Europe a largement dominé le top 10 avec six villes, dont Copenhague et Zurich, qui complètent le podium. Genève arrive à la 6e position. Le Canada est bien représenté avec trois villes : Calgary (3e, ex aequo avec Zurich), Vancouver (5e) et Toronto (8e).
Si Paris reste loin des hauteurs du classement (19e), elle a grimpé au classement en étant 23 places plus haut qu’en 2021. La capitale belge Bruxelles apparaît à la 24e place, juste derrière Montréal (23e). Londres termine 33e tandis que Barcelone, réputée très animée, finit 35e, huit places devant Madrid (43e).
Ailleurs dans le monde, Milan se classe 49e, New York 51e et Pékin 71e. Pour faire partie de ce panel, la ville doit être considérée comme une «business destination», soit un centre économique et financier, ou être demandée par les clients. Les auteurs ont indiqué que la capitale ukrainienne, Kiev, a dû être exclue du rapport de The Economist, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Moscou est passée de la 65e à la 80e place.
«Les villes d'Europe de l'Est ont reculé dans le classement en raison de l'augmentation des risques géopolitiques», et «de la crise du coût de la vie, incluant la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires», a expliqué le responsable du rapport à l'EIU Upasana Dutt.