Douze jours après la disparition du journaliste britannique Dom Phillips et de l'expert brésilien Bruno Pereira en Amazonie, les pires craintes se sont confirmées : les «restes humains» retrouvés sur les lieux des recherches correspondent bien à ceux des deux disparus.
L'expertise pratiquée sur des restes humains retrouvés en Amazonie a confirmé qu'ils étaient bien ceux du journaliste britannique Dom Phillips, disparu le 5 juin en compagnie de l'expert brésilien Bruno Pereira, a annoncé vendredi 17 juin la Police fédérale qui enquête sur le double meurtre.
«Cette confirmation a été possible grâce à un examen odontologique» des prélèvements qui ont été analysés dans un laboratoire à Brasilia, a indiqué la police dans un communiqué.
Un pêcheur de 41 ANS
Amarildo da Costa de Oliveira, surnommé «Pelado» et arrêté le 7 juin, avait reconnu avoir enterré leurs corps avant de montrer aux autorités le lieu où ils se trouvaient.
Le suspect, un pêcheur de 41 ans, avait reconnu avoir participé au «crime», mais sans préciser son rôle.
Le frère de «Pelado» également soupçonné
Un deuxième suspect a également été arrêté plus tôt dans la semaine, Oseney da Costa de Oliveira, dit «Dos Santos». Il est «soupçonné d'avoir participé à l'affaire», selon la police fédérale. D'après le site G1, ce serait le frère du premier suspect.
Même si «Dos Santos» nie avoir participé au crime, «nous avons des preuves à son encontre et des indices concernant une autre (troisième) personne sur lesquels nous investiguons», a déclaré à la presse le chef de la police fédérale de l'Etat d'Amazonas, Eduardo Alexandre Fontes.
Plus tôt dans la journée, les policiers ont indiqué que les éléments dont ils disposaient à ce stade de l'enquête portaient à croire «que les tueurs ont agi seuls, sans commanditaire, sans une organisation criminelle à l'origine des meurtres».
L'épouse brésilienne du journaliste, Alessandra Sampaio, a remercié dans un communiqué «toutes les équipes qui ont mené les recherches, notamment les indigènes bénévoles» dont l'absence lors de la conférence de presse a été critiquée par de nombreux observateurs.