En direct
A suivre

Vladimir Poutine : Lavrov, Choïgou, Guérassimov... Qui sont les proches conseillers du président russe ?

Le chef du Kremlin peut compter sur une garde rapprochée à laquelle il voue une confiance tissée sur le long terme. [Andrey Gorshkov / SPUTNIK / AFP]

Après plus de deux décennies au pouvoir, Vladimir Poutine est entouré de proches conseillers fidèles qu’il connaît depuis de nombreuses années, notamment lors de son passage au sein du KGB.

Le chef du Kremlin peut compter sur des oligarques et une garde rapprochée à laquelle il voue une confiance tissée sur le long terme.

Sergueï Lavrov

000_324j39y-taille640_62263fae63009.jpg

Sergei ILNITSKY / POOL / AFP 

Depuis le début de l’invasion en Ukraine, le nom du chef de la diplomatie russe revient souvent, notamment en évoquant les sanctions à l’encontre des proches de Vladimir Poutine.

Ministre des Affaires étrangères depuis 2004, il est un proche du chef d’Etat, «un négociateur brillant, parfois charmeur, souvent brutal», a décrit Libération.

Celui qui a également passé dix ans comme ambassadeur à l’ONU se retrouve désormais la cible de nombreuses sanctions.

Sergueï Choïgou

000_9zn38z-taille1200-taille640_62265e6e30e80.jpg

Handout / Russian Defense Military / AFP 

Le ministre de la Défense Russe est lui aussi très proche de Vladimir Poutine. «Ces deux hommes sont liés à la vie à la mort», a confié au JDD un ancien responsable européen.

Ministre de la Défense depuis 2012, il a travaillé sur l'image du chef d'Etat russe dont il a longtemps été perçu comme un potentiel successeur. Agé de 66 ans, il serait la tête pensante de nombreuses campagnes militaires de la Russie : l’annexion de la Crimée, l’aide à Bachar al-Assad en Syrie, l’augmentation du budget de la Défense à hauteur de 30% ou encore le plan d’invasion de l’Ukraine.

Lorsque Vladimir Poutine a ordonné de mettre en alerte les forces de dissuasions, c’est Sergueï Choïgou qui a validé l’ordre du chef du Kremlin.

Concernant la guerre en Ukraine, le ministre a affirmé à la télévision russe que «les forces armées de la fédération de Russie continueront l'opération militaire spéciale jusqu'à ce que les objectifs fixés soient atteints».

Reprenant les mots prononcés quelques jours plus tôt par Vladimir Poutine, le ministre a invoqué la «démilitarisation» et la «dénazification» de l'Ukraine.

VALÉRI GUÉRASSIMOV

000_9v29tw-taille1200-taille640_62266201175b1.jpg

Sergei GUNEYEV / SPUTNIK / AFP 

Le grand public a pu découvrir le chef d’état-major russe lors des allocutions télévisées de Vladimir Poutine. En place depuis 2012, le militaire de 66 ans a, à de multiples reprises, évoqué une guerre nouvelle avec l’importance de l’information. Il se trouvait au côté de Sergueï Choïgou lorsque Vladimir Poutine a demandé de mettre en alerte les forces de dissuasion. 

Le chef d'Etat-major aurait grandement participé à l'élaboration des opérations en Syrie et dans le Donbass.

Dmitri Medvedev

000_1ht26w-taille640_6226401a4ab25.jpg

Loic Venance / POOL / AFP 

L’homme politique de 56 ans est surtout connu pour avoir été président de la fédération de Russie (de 2008 à 2012). Un mandat qu'il a occupé alors que Vladimir Poutine avait dû se retirer car la constitution l'empêchait d'enchaîner plus de deux mandats de suite. Son premier geste a d'ailleur été de nommer Vladimir Poutine à la tête du gouvernement. Plutôt discret ces dernières années, il a refait surface dernièrement pour répondre séchement à Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie.

Alors que le pensionnaire de Bercy évoquait une «guerre économique» avec la Russie (avant de se raviser), l’ex-chef de l’Etat et désormais vice-président du Conseil de sécurité de Russie avait mis en garde le ministre français sur Twitter, dans la langue de Molière : «N'oubliez pas que les guerres économiques dans l'histoire de l'humanité se sont souvent transformées en guerres réelles», avait-il menacé.

Sergueï Narychkine

000_par791895-taille640_622640638f56c.jpg

Franck Perry / AFP

Agé de 67 ans, il est le chef des renseignements extérieurs depuis 2016. Il est devenu proche du Vladimir Poutine quand il exerçait au sein du KGB, a rapporté le JDD.

C’est notamment sur lui que s’est appuyé le chef d’Etat russe pour «remettre de l’ordre» dans le Parlement russe (La Douma). Selon le journal dominical, il a également été chargé de fédérer les réseaux d’extrêmes droite européens pro russes.

Interrogé par l’hebdomadaire, Bernard Bajolet, ancien directeur de la DGSE, a décrit un homme «civilisé, agréable, intéressant, qui semblait apprécier la France et sa culture (…) mais cela remonte à des temps qui paraissent désormais très lointains».

Konstantin Malofeev

L’oligarque est à la tête d’un mouvement monarchiste «Aigle à deux têtes» et rêve d’un retour du tsarisme.

L’homme d’affaires est également cité dans les affaires sur les déstabilisations de l’Occident en aidant les mouvements populistes, notamment à travers l’Europe. Il est interdit de séjour et de transactions bancaires dans de nombreux pays européens, comme le souligne le Figaro.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités