Plusieurs manifestations se sont tenues en France, ce samedi, pour protester contre l’invasion russe en Ukraine.
Selon les villes les manifestations étaient plus ou moins fournies. A Marseille, la deuxième ville de France comptait 700 manifestants : «Ma famille est bombardée, de nos jours, ça paraît tellement improbable», confie à l'AFP Ludmila Tonka Fannière, 31 ans, Ukrainienne vivant en France, coiffée d'une couronne de fleurs comme de nombreuses autres compatriotes dans les rassemblements. A Strasbourg, siège du Conseil de l'Europe, la manifestation a compté 3.100 personnes, parmi le plus grand rassemblement de la journée. Les manifestants brandissaient des drapeaux ukrainiens et des pancartes proclamant «Poutine killer» (Poutine tueur) ou «Stop à la guerre».
Dans la capitale, sur la place de la République, plusieurs centaines de manifestants scandaient «Poutine assassin», «Poutine terroriste». Parmi les manifestants, des français et des ukrainiens comme Telle Liliya Gryshuk, Ukrainienne de 29 ans résidant à Paris, qui affirme : «en France, les gens ne s'y attendaient pas. Nous, on avait raison. Poutine, c'est une ordure» avant d’interroger : «et personne ne va nous aider?»
Suisse : un millier de manifestants
À Genève, la manifestation a rassemblé plus d'un millier de personnes, selon la police, sur la place des Nations, juste en face du siège de l'ONU. Les manifestants, souvent drapés dans le drapeau ukrainien ou vêtus des couleurs jaune et bleu, se sont rassemblés en fin de matinée. Les cris de «gloire à l'Ukraine» faisaient écho à «Poutine assassin» et ont ponctué les appels à instaurer une zone d'interdiction aérienne au-dessus du pays ou à couper l'accès de la Russie au système d'échanges interbancaire Swift.
Plusieurs orateurs ont réclamé que le gouvernement suisse se montre plus ferme en matière de sanctions et certains ont demandé un gel des comptes bancaires que les oligarques russes détiennent en Suisse.