Alors que le Kremlin s’apprêtait mercredi 23 février, à lancer une offensive sur Kharkiv, des militaires russes se sont eux lancés dans une opération séduction sur la fameuse application de rencontre.
Alexander, Michail, Andrei, Gregory … Le profil d’une Ukrainienne de 33 ans s’est activé à plusieurs reprises à la suite de «matchs» avec des profils de soldats russes. L’un affichait ses muscles allongé sur un lit, arme à la main. Tandis que d’autres, dans des tenues militaires, arboraient leurs uniformes à rayures.
D’après les informations du Sun, les soldats ont révélé leurs positions militaires alors que les forces armées se préparaient à des bombardements imminents. Ils se trouvaient en effet à près de 30 kilomètres de la trentenaire, elle-même à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. En réalité, la jeune femme, elle, se trouvait à Kiev.
«Je vis à Kiev mais j’ai changé mes paramètres de localisation pour Kharkiv après qu’un ami m’a dit qu’il y avait des troupes russes partout sur Tinder», a-t-elle confié au média britannique. Dans le but de soutirer quelques informations, l’Ukrainienne de 33 ans a même entamé un échange avec l’un de ces hommes.
Mais dans un contexte où la guerre est également synonyme de croisade médiatique, une manipulation de l’armée russe ne peut être exclue. Toutefois, pour l’habitante de Kiev, la présence de l'armée Russe sur l'application de rencontre n’a pas été préméditée. «Ces gars sont comme n’importe qui d’autre sur l’application de rencontre, ils veulent de l’amour ou de la compagnie», a-t-elle commenté.