Des apéros étaient organisés chaque vendredi à Downing Street pendant le confinement, révèle ce samedi 15 janvier, le journal The Mirror, allongeant la liste des accusations visant Boris Johnson.
Les affaires se compliquent pour le Premier ministre britannique. Englué dans un «partygate», le conservateur de 57 ans est ouvertement critiqué dans sa majorité et confronté à sa pire crise depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2019.
Dans son édition de ce samedi, le journal britannique affirme que chaque vendredi, les employés de Downing Street ont achevé leur semaine de travail en partageant des verres de vin, une «tradition de longue date» qui a perduré malgré l'introduction de restrictions liées au Covid et interdisant ce type de rencontres.
The Mirror ajoute que le personnel avait investi dans un réfrigérateur pour garder leurs bouteilles d'alcool au frais et que le Premier ministre était au courant de ces rassemblements. Un porte-parole de Downing Street a renvoyé aux conclusions d'une enquête menée par une haute fonctionnaire qui devra déterminer si Boris Johnson et ses collaborateurs ont enfreint les règles lors des différents événements.
la colère monte
Mercredi dernier, Boris Johnson a présenté ses excuses au Parlement pour sa présence à une fête en mai 2020 affirmant qu'il avait pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail.
Mais la colère gronde, y compris dans les rangs conservateurs de Boris Johnson qui se bat pour son maintien au pouvoir. Selon les journaux, ses soutiens ont été appelés à vanter ses réalisations, dont la mise en œuvre du Brexit, et certains de ses collaborateurs seront priés de prendre la porte.
Le leader de l'opposition travailliste, Keir Starmer l'appelle à la démission. «Nous assistons au triste spectacle d'un Premier ministre embourbé dans les tromperies et les supercheries, incapable de diriger», doit-il déclarer dans un discours ce samedi.