Le président brésilien Jair Bolsonaro a minimisé ce mercredi 12 janvier l'augmentation vertigineuse de cas de Covid-19 avec l'arrivée du variant Omicron qui, selon les experts, pourrait prochainement surcharger à nouveau les hôpitaux.
Interrogé par la presse locale après l'annonce du premier mort du variant Omicron dans le pays, le chef de l'Etat a assuré que cette personne «avait des déjà des problèmes très sérieux notamment aux poumons». Jair Bolsonaro a, par la suite, assuré qu'Omicron n'avait «tué personne».
«Certains disent même que ce serait un virus vaccinal. Certaines personnes savantes et sérieuses, non liées à l'industrie pharmaceutique, disent qu'Omicron est bienvenu et qu'il peut être le signe de la fin de la pandémie», a insisté le président d'extrême droite par la suite.
Une flambée des cas au Brésil
Selon le dernier bilan officiel du ministère de la Santé, publié mardi soir, le Brésil a enregistré 70.765 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, huit fois plus qu'il y a deux semaines (8.430).
La moyenne mobile des sept derniers jours est de 43.660 contaminations quotidiennes, du jamais vu depuis fin juillet.
Dans l'Etat de Rio de Janeiro, par exemple, le nombre de cas quotidiens a augmenté de 1.500% en quinze jours.
Depuis le début de la pandémie, le président brésilien n'a cessé de remettre en cause les recommandations d'experts pour lutter contre le Covid-19, rejetant notamment le confinement, le port du masque et la vaccination.